Abstract

Le triangle de mobilité d’un crime résume la divergence spatiale de trois emplacements : la résidence du contrevenant, la résidence de la victime et l’emplacement de l’acte criminel. Plus ces emplacements sont éloignés l’un de l’autre, plus la zone couverte par le triangle de mobilité est grande. Par contre, le triangle de mobilité original n’a pas été conçu pour des crimes où plusieurs contrevenants ou plusieurs victimes entrent en jeu. Par conséquent, cet article définit le polygone de mobilité d’un tel crime et sa zone correspondante. L’article calcule les zones contenues dans les polygones de mobilité de 26 476 crimes répertoriés. Ces calculs démontrent l’influence de multiples participants sur la zone couverte par un crime. L’article permet de constater que, même si le nombre d’individus augmente, ce ne sont pas tous les types de crime qui connaissent des hausses importantes dans leur zone de mobilité.

Abstract

The crime mobility triangle summarizes the spatial divergence of three locations: the offender’s residence, the victim’s residence, and the location of the delinquent act itself. The further these three locations are from one another, the greater the area covered by the mobility triangle. The original mobility triangle was not designed for cases with multiple offenders or multiple victims. Accordingly, the current paper defines the crime mobility polygon for such a crime and its corresponding area. We calculate the areas contained within mobility polygons for 26,476 index crime incidents. These calculations demonstrate the influence of extra-crime participants upon the area an incident covers. We find that not all crime classifications have substantial increases in their mobility area as the number of individuals increase.

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