Abstract

La présente étude examine l'effet combiné du contexte du voisinage et de la consommation d'alcool sur la délinquance violente chez un échantillon représentatif d'étudiants au secondaire à Toronto. Nous visons principalement à déterminer si le lien alcool-violence est maintenu dans différents contextes sociaux. Étant donné l'énorme diversité culturelle de Toronto, et les normes en vigueur pour la consommation d'alcool chez les mineurs, cet endroit est le site idéal pour déterminer la relation entre l'alcool et la violence dans les quartiers. L'effet protecteur de la famille et de l'école dans l'atténuation des événements violents peut aussi varier d'un quartier à l'autre, et nous en avons tenu compte. Les résultats indiquent qu'il existe une variation importante en ce qui a trait à la force du lien entre l'alcool et la délinquance violente dans l'ensemble du contexte du voisinage. En particulier, les quartiers composés d'immigrants établis de classe moyenne ou supérieure semblaient afficher le lien le plus marqué entre l'alcool et la violence. Dans un milieu plus désavantagés du point de vue économique, le lien et l'alcool était plus marqué dans les quartiers d'immigrants où les Blancs demeurent le groupe racial dominant.Le contraste entre ces résultats et ceux que l'on retrouve dans les échantillons américains fait l'objet de discussion, et nous présentons des recommandations en ce qui a trait à la poursuite de la recherche.

Abstract

This study examines the combined impact of neighbourhood context and alcohol use on violent offending among a representative sample of Toronto area high school students. Our primary aim is to determine whether the alcohol/ violence nexus is sustained in different social contexts. Given the enormous cultural diversity of Toronto and related norms for under-age drinking, this is an ideal site to test the alcohol/violence relationship across neighbourhoods.The protective effects of family and school in mitigating violent events may also vary by neighbourhood and were considered. The results indicate that there is significant variation in the strength of the link between alcohol use and violent offending across neighbourhood context. In particular, established middle- to upper-class immigrant neighbourhoods appeared to have the strongest link between alcohol and violence. In economically disadvantaged contexts, the link between alcohol use and violence is stronger in immigrant neighbourhoods where whites are still the dominant racial group. Contrasts between these results and those found in American samples are discussed, as are recommendations for further research.

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