Abstract

This article draws upon recent studies of anti-modernism to explore the relationship between consumer culture and family cottaging in Ontario during the quarter century following the Second World War. It examines both the actions and ideas of actual postwar cottagers, as revealed primarily through oral history, as well as the representations of cottaging that appeared in postwar newspapers and magazines. Using these diverse sources, the article establishes the symbolic importance of summer homes during this period and illuminates the extent to which cottagers themselves sought to embrace the simple life. The evidence indicates that cottagers' relationship with consumer culture was marked by ambivalence, as summer homes provided a means of both escaping and fulfilling the prevailing ethos of materialism.

S'appuyant sur des travaux récents sur l'antimodernisme, cet article explore le lien entre la culture de consommation et les chalets familiaux en Ontario dans le quart de siècle qui a suivi la Deuxième Guerre mondiale. Il examine, d'une part, les actions et idées des adeptes du chalet d'après-guerre, à l'aide d'une approche d'histoire principalement orale, et, d'autre part, les représentations de la vie au chalet véhiculées par les journaux et magazines d'après-guerre. Grâce à cette diversité de sources, l'article établit l'importance symbolique des résidences d'été au cours de cette période et montre à quel point les adeptes du chalet cherchaient une vie plus frugale pour eux-mêmes. Les données révè lent toute l'ambivalence du rapport des utilisateurs de chalet à la culture de consommation, car les résidences d'été permettaient à la fois de fuir et d'embrasser l'éthos dominant du matérialisme.

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