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Tempest in the Tea Leaves: Broadcasting the Esoteric Arts and Mystic Sciences, 1937–1953
- The Canadian Historical Review
- University of Toronto Press
- Volume 91, Number 1, March 2010
- pp. 1-26
- 10.1353/can.0.0270
- Article
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From 1937 until 1953, it was contrary to Canadian broadcasting regulations to broadcast programs with speakers claiming to have supernatural abilities, or to offer personal advice over the airwaves. As the broadcast regulator, the Canadian Broadcasting Corporation was responsible for enforcing the ban, which meant preventing privately operated stations from producing such programs. The struggle over what sort of programming was suitable not only mirrored the differences between audiences and regulators or broadcasters and regulators, but also attitudes toward esoteric lifestyles, religion, science, and the place of entertainment on the air. Regulators uncomfortable with the potential for exploitation or exposure of listeners' private affairs repeatedly turned back attempts by broadcasters to circumvent the regulation, and in the process revealed some deep-seated class and gender-based assumptions about radio's early audiences.
De 1937 à 1953, il était contraire aux règlements de la radiodiffusion canadienne de diffuser des émissions dont les animateurs prétendaient avoir des pouvoirs surnaturels ou d'offrir des conseils personnels sur les ondes. En tant qu'organisme de réglementation en radiodiffusion, la Société Radio-Canada avait la responsabilité d'appliquer l'interdiction, c'est-à-dire d'empêcher les stations privées de produire ce genre d'émissions. Les luttes autour du genre de programmation convenable reflétaient non seulement les différences entre les auditoires et les responsables de la réglementation ou entre ceux-ci et les diffuseurs, mais aussi les attitudes à l'égard des modes de vie, de la religion, de la science et de la place du divertissement sur les ondes. Les responsables de la réglementation qui n'étaient pas à l'aise avec le potentiel d'exploitation ou de visibilité de la vie privée des auditeurs ont rejeté les tentatives des diffuseurs pour contourner les réglements, et au cours de ce processus ils ont révélé des préjugés de classe et de sexe profondément ancrés concernant les auditoires des premiers temps de la radio.