Abstract

Constructed by colonial agents to resolve administrative problems unanticipated by the entrance of Metis individuals without band affiliation into treaty, the 'straggler' category was a reflection of the fluid nature of Aboriginal identities during a period of harsh economic and environmental realities on the Plains in the mid to late nineteenth century. This paper argues that Metis women and their families used the 'straggler' category in ways unexpected by colonial agents in Treaty Six – they continued to participate in the fur trade economy, refused to settle on reserves, and thus explicitly challenged boundaries of racial classification. This Native agency in turn forced the government to rethink and reformulate status categories.

La catégorie de Métis «isolé» (straggler) fut construite par des agents de colonisation pour résoudre les problèmes administratifs qu'engendrait la participation au système des traités d'individus métis non rattachés à une bande. Elle reflète le caractère fluide des identités autochtones, dans les dures conditions économiques et environnementales des Prairies de la seconde moitié du dix-neuvième siècle. Cet article soutient que les femmes métisses et leurs familles ont utilisé la catégorie du straggler à des fins que n'avaient pas prévues les agents de colonisation dans le Traité 6: ces Métis ont continué à participer à la traite des fourrures et refusé de s'établir dans des réserves, ce qui revenait à contester ouvertement les frontières de la classification raciale. Cette action autochtone contraignit le gouvernement à repenser les catégories de statuts appliquées aux Autochtones.

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