Abstract

Nineteenth-century asylums have generally been portrayed negatively for their inability to offer a beneficial therapy program for patients. Identifying numerous contributing factors, historians have suggested that the practised 'moral treatment' therapy ultimately failed because it did not decrease numbers of custodial patients. Using the files of women patients admitted to the Asylum for the Insane in Kingston, Ontario, between 1878 and 1884, this paper offers an alternative view, demonstrating the successes of the treatment program for women suffering from milder forms of mental illness. It also questions the role of custodial care, suggesting that asylums also offered chronic patients a safe and compassionate alternative when all other options had been exhausted.

Les asiles du dix-neuvième siècle ont été, en général, dépeints négativement en raison de leur incapacité d'offrir un programme thérapeutique bénéfique à leurs patients. Les historiens, après avoir identifié plusieurs facteurs, ont laissé entendre que la thérapie appliquée du « traitement moral » a échoué en fin de compte, car elle n'a pas diminué le nombre de patients en milieu surveillé. En s'appuyant sur les dossiers des patientes admises à l'Asile d'aliénés de Kingston (Ontario), entre 1878 et 1884, cet article offre un point de vue alternatif, démontrant le succès du programme de traitement pour femmes souffrant d'une forme plus bénigne de maladie mentale. Il met également en question le rôle des soins en milieu surveillé, en donnant à penser que les asiles offraient aux patientes chroniques une alternative sécuritaire et compatissante lorsque toutes les autres options avaient été épuisées.

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