Abstract

Aboriginal women and men (aged 25-44) have made substantial gains in education, employment, and income. Higher levels of education, full-time employment, and earned income allowed some Indian, Métis, and Inuit men and women to close the gaps between themselves and their non-Aboriginal counterparts. On the other hand, at the lower end of the ladder, conditions have stagnated or deteriorated. As a result, social inequality is increasing substantially within Indian and Inuit populations: polarization is less marked among the Métis—the least disadvantaged among Aboriginals. Although women surpass men in educational attainment, a gender gap in income persists among Indian and Métis—but not Inuit—peoples.

In the aggregate, Aboriginal people remain in the lowest ranks in terms of most socioeconomic indicators. However, individuals from each of the Aboriginal identity groups have made impressive gains in higher education, full-time employment, and earned income—effectively leaving those on the bottom rungs of the ladder farther behind. Whereas people who identify as North American Indian on the census are the most disadvantaged among Aboriginals, Indian women fare worse than men. On the lowest rung of the ladder are Indian women, who suffer multiple jeopardy based on race, ethnicity (Aboriginal identity), and gender.

Abstract

Les Autochtones, hommes et femmes de 25 à 44 ans, ont considérablement progressé dans les domaines de l’éducation, de l’emploi et du revenu. Un niveau de scolarité élevé, un travail à temps plein et un vrai salaire ont permis à des Amérindiens, des Métis et des Inuits des deux sexes de combler le déficit qui les séparait des Non-Autochtones. Mais les conditions de vie ont stagné et se sont détériorées au bas de l’échelle sociale. Il en résulte une inégalité qui augmente sensiblement au sein des populations amérindiennes et inuites : cette polarisation n’est pas aussi marquée parmi les Métis – qui sont les moins désavantagés des trois. Bien que les femmes obtiennent un meilleur niveau scolaire que les hommes, l’écart de revenu entre les sexes persiste chez les Amérindiens et les Métis – mais pas chez les Inuits.

Collectivement, les Autochtones restent aux niveaux les plus bas d’après la plupart des indicateurs socio-économiques. Certes, dans chacun de ces groupes identitaires plusieurs ont fait des progrès remarquables en éducation supérieure, dans les emplois à plein temps et pour les salaires – mais en laissant effectivement loin derrière eux ceux qui se retrouvent en bas de l’échelle économico-sociale. Alors que ceux qui s’identifient dans les recensements comme des Indiens d’Amérique du Nord font déjà partie des Autochtones les plus désavantagés, la situation des femmes est encore pire que celle des hommes. Elles se retrouvent au dernier échelon et souffrent d’une discrimination multiple, due à la race, à l’ethnicité (l’identité autochtone) et au sexe.

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