Abstract

At the end of the sixties, the Royal Canadian Mounted Police (rcmp) ordered officers engaged in undercover operations to send reports on drug users and especially hippies. This paper argues that collecting information on hippies was a useful weapon in the battle against softening penalties for marijuana offences since the federal police force was among the strongest opponents of legalizing or decriminalizing marijuana for recreational purposes. By depicting hippies in very negative terms, the rcmp was able to describe them as a threat and argue against their cultural, social, and political demands on the grounds that this was necessary to preserve society as it was.

Abstract

À la fin des années soixante, la Gendarmerie royale du Canada (grc ) a ordonné à ses agents, qui participaient à des opérations secrètes de surveillance, d’envoyer des rapports sur les usagers de drogues et notamment sur les hippies. Cet article démontre que l’information recueillie par la police fédérale sur les hippies, était une arme utile dans la bataille contre l’allégement des peines pour possession ou trafic de marijuana, puisque la grc était parmi les adversaires les plus acharnés de la légalisation ou de la décriminalisation de la marijuana. En utilisant des termes très négatifs pour dépeindre les hippies, la grc a réussi à les présenter comme une menace et à dénoncer leurs demandes en matière culturelle, sociale et politique en invoquant qu’il fallait préserver la société telle qu’elle était alors.

pdf

Share