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Remembering Work on the Tazara Railway in Africa and China, 1965–2011: When “New Men” Grow Old
- African Studies Review
- Cambridge University Press
- Volume 56, Number 1, April 2013
- pp. 45-64
- 10.1353/arw.2013.0012
- Article
- Additional Information
In China, Tanzania, and Zambia, state officials participate in an ongoing articulation of official memory of the TAZARA railway project of the 1970s. In high-level diplomatic relations, the TAZARA project and its construction workers are continually held up as a foundational legacy for China–African development cooperation and friendship. However, the now-retired workers who built the railway tell very different kinds of stories about their experiences. In the context of recent economic liberalization policies, retired TAZARA workers draw on individual and collective memories of railway building to achieve both recognition and material security in a world in which they feel forgotten. They seek resolution of their grievances in old age through the telling and retelling of narratives of their youth. By doing so, they claim their own right to remember in the face of ongoing official efforts to reinvent heroic pasts.
En Chine, en Tanzanie et en Gambie, les responsables politiques participent à un projet de commémoration de la construction des chemins de fer TAZARA dans les années 70. Pour les relations diplomatiques de haut niveau, le projet TAZARA et ses ouvriers représentent continuellement un modèle fondateur pour la coopération et l’amitié entre la Chine et l’Afrique. Les ouvriers à présent retraités qui ont construit le chemin de fer ont de leur côté des histoires bien différentes à raconter sur leur expérience de la construction. Dans le contexte des politiques récentes de libéralisation économique, les ouvriers retraités du projet TAZARA utilisent des souvenirs collectifs et individuels de la construction pour rechercher à la fois une reconnaissance une sécurité matérielle dans un monde où ils se sentent oubliés. Ils font appel à la prise en compte de leurs doléances dans leur vieil âge en racontant sans relâche les histoires de leur jeunesse sur le chantier. Ce faisant, ils réclament leur droit de commémoration face aux efforts politiques en cours de réinventer un passé héroïque.
