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40 Sonnet XXIV Remplis-moi le cerveau avec l’amour Ainsi ne ferais-je jamais demi-tour Et n’irais-je que de l’avant ; par le vent Poussé vers la piscine d’Amour calmant ! Toi, ma belle qui mon cerveau transforma, T’assures chaque jour que je me dresse en mât Un mât qui porte pour l’Amour son drapeau Flottant au-dessus de son seul bateau. Un fait établi tu m’as envahi Ainsi, en amont, ne puis-je te trahir ; Toi qui sais faire couler le fleuve tranquille Aussi qu’un conte bien lettré sans coquille Mais au bord de la mer en coquillage Te verrais-je, ma perle, pur pucelage. ...

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