University Crisis and Student Protests in Africa: The 2005 -2006 University Students� Strike in Cameroon

Chapter 7 - Reaching Accord: Negotiating Resolution at the University of Yaoundé

165 Chapter 7 Reaching Accord: Negotiating Resolution at the University of Yaoundé Introduction The previous chapters have examined the causes and course of the students strike in Cameroon state universities. The next chapters document the various attempts that were carried out by various actors to resolve the strike. The attempts differed from university to university, and recorded successes or failures depended on the power of the various actors on the terrain. For instance, the power of the student unions differed from one university to the other and though some of the student demands were general, others were more specific among students in the various universities. This chapter focuses on the University of Yaounde, and it will be shown that the way the strike was resolved in Yaounde differed from that in Buea. As a matter of fact reaching an accord with the Buea university students was more complicated and protracted than any of the other state universities, because the university authorities in Buea were more reluctant than the university authorities in Yaounde to recognise the union and start negotiations. VENDREDI, 29 AVRIL, 2005 - 07:28 Société : Réunion : Le gouvernement louvoie sur l’université La grève des étudiants était au centre du conseil de cabinet d’hier. Jean Baptiste Ketchateng Le gouvernement louvoie sur l’université La grève des étudiants était au centre du conseil de cabinet d’hier. Le gouvernement camerounais a fini par reconnaître que la situation qui prévaut dans les universités camerounaises de Yaoundé I et Buea, est une “crise”. En effet, le communiqué publié à l’issue du conseil de cabinet qui s’est tenu hier à Yaoundé, indique qu’à la suite du rapport circonstanciel du ministre de l’Enseignement supérieur, “le Premier ministre a rappelé la volonté du 166 gouvernement de privilégier et maintenir le dialogue républicain, dans la résolution de cette crise”. Cette offre conciliatrice, précède la décision de mettre à la disposition des universités, “d’importants moyens financiers” dont le montant n’a toutefois pas été précisé. Si hier le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo parlait de 2 milliards de francs CFA, au sortir de la réunion d’hier, l’on n’a pas pu avoir confirmation de cette annonce, et encore moins la répartition qui pourrait être faite de l’enveloppe. Et le ton de rappel à l’ordre qui transparaît derrière l’observation d’Ephraïm Inoni qui a appelé les étudiants “à s’investir dans leurs études, principal motif de leur présence à l’université”, pourrait ne pas rassurer les grévistes sur les campus. Mais l’amélioration des conditions de travail des étudiants à laquelle le gouvernement promet de concourir est une réalité qui au contraire des autres résolutions et promesses de ce conseil de cabinet, devront être rapidement vérifiables sur le terrain. En effet, la politique gouvernementale en matière d’habitat social s’ordonnera autour de deux nouvelles prescriptions. Promotion des femmes Au ministre du ministère des Domaines et des Affaires foncières, le chef du gouvernement a ordonné de mettre en œuvre la réforme de la réglementation sur le titre foncier et le permis de bâtir. Dans la même optique, le ministre des Finances a été chargé d’étudier la possibilité de mettre en place des mesures fiscales incitatives au profit des opérateurs privés du secteur de l’habitat. Pour le gouvernement c’est le moyen de compenser le déficit en logements sociaux qui résulte lui-même du désengagement de l’Etat qui n’investit pas suffisamment dans le domaine. Pareillement, les mesures prises en faveur de l’amélioration de la condition féminine, consistent en des recommandations. Suzanne Bomback, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, devra s’atteler à donner aux femmes, notamment en milieu rural, des moyens d’entreprendre et conduire des projets qui leur permettraient de mieux vivre. Il s’agira notamment de promouvoir l’entreprenariat et l’auto-emploi féminins. Finalement, la seule question sur laquelle le gouvernement s’est décerné un satisfecit, concerne la mise en œuvre du Programme économique et financier actuel de l’Etat camerounais. Les félicitations adressées par le Premier ministre au ministre de l’Economie et des Finances à ce sujet 167 traduisent-elles...