In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

68 Voir Venise et mourir Venise, Venise, mourrai-je sans te voir ? Sans m’enlacer dans tes bras ? Venise des couleurs, Venise des voluptés, Mourrai-je sans marcher dans ton ciel ? Venise, Venise, mourrai-je sans voir tes voiles ? Mourrai-je sans caresser tes murs ? O Venise des amusements gais et folâtres, Mourrai-je sans flirter avec tes pirogues ? Bonheur perdu Je chante dans les prés l’infatigable refrain D’un bonheur perdu dans l’ombre du progrès Je chante sous le vent mon désespoir bercé Dans l’illusion bleue du retour des flamants-roses Et le vent emporte les ailes de ma voix Qui vont se casser dans les portes de l’horizon Rose au lointain gris-cendre de près Et je répands de la suie vert sale De mes yeux fatigués de pleurer Sur la catastrophe poéticide D’un monde tourné vers le grotesque Qui broie dans son développement effrayant Et poésie et nature ...

Share