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1 Les étudiants africains et la littérature négro-africaine d’expression française 1 Les étudiants africains et la littérature négro-africaine d’expression française Celivrepubliésousladirectiond’AmadyAlyDiengestlerésultatduséminaireorganisé par la Fédération des Etudiants d’Afrique Noire en France (FEANF) les 5 et 6 juillet 1961àsonsiègeràParis.Ilcomportedesannexesconstituéespardesarticlesàcaractère littéraire puisés dans les journaux des sections territoriales de la FEANF. Depuis la tenue en juillet 1961 du séminaire de la Fédération sur la littérature négroafricaine , il y a eu de nouvelles productions littéraires. C’est pourquoi il a été demandé à Cheikh Aliou Ndao de procéder à un survol de la littérature de langue française après les années 1960. Il était le mieux qualifié pour ce travail de mise à jour. Car il a participé aux travaux du séminaire de la FEANF et a continué à produire des œuvres littéraires. Cheikh Aliou Ndao ne pouvant pas parler de ses ouvrages, il a été demandé à Madior Dioufdeparlerdesesdernièrespiècesdethéâtre.Cesdeuxcontributionsn’ontcouvert que les œuvres littéraires produites jusqu’au mois d’avril 1983. Ceséminairedonnaitl’occasionauxétudiantsafricainsdedéfinirlerôledelalittérature danslesbataillespolitiquesetd’appréciercorrectementl’engagementd’écricainsafricains qui s’exprimaient en langue française. Il était du devoir des intellectuels africains, même partagés entre différentes convictions idéologiques, religieuses et philosophiques, mais réunis autour des mots d’ordre d’indépendance et d’unité de l’Afrique. Ce travail a été accompli dans la sérenité et avec beaucoup de lucidité. L’enseignement de la littérature négro-africaine dans les écoles secondaires et dans lesuniversitésjustifiaitpleinementlapublicationdestravauxduséminairedelaFédération qui donnait des points de vue féconds des écrivains africains contemporains. Les jeunes générations d’élèves et d’étudiants ont le droit de connaître l’opinon de leurs aînés. Ladiversitédesdestinsdeshommesquiontparticipéàcettemanifestationculturelle, politique témoigne de son caractère ouvert ; certains d’entre eux sont devenus des hommes de gouvernement dans des systèmes politiques qu’ils ont naguère combattus. D’autres ont abondonné la lutte pour se vouer au culte de l’argent et des honneurs. D’autresencoreplusfidèlesàleursanciensengagementscontinuentàlutteràdesdegrés divers et dans des conditions terriblement difficiles. Aceséminaire,ontparticipédesAntillais,dejeunesétudiantsafricainsetdesécrivains africains et un écrivain français qui s’est mis au service de la République de Guinée. Amady Aly Dieng, né le 22 février 1932 à Tivaouane (Sénégal), docteur ès sciences économiques et ancien fonctionnaire international à la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, ancien enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop, il a été parmi les dirigeants de l’Association Générale des Étudiants de Dakar (AGED) créée en 1950 et devenue (UGEAO). Il a été aussi président de la Fédération des Étudiants d’Afrique Noire en France pendant deux ans en 1961 et 1962. ...

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