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La revue annuelle des dépenses publiques permet aux différents acteurs nationaux et internationaux de disposer annuellementd'undocumentquifaitlasituationdusecteur de l'éducation et qui pose les questions les plus essentielles en vue de décisions politiques concertées. Elle permettra (i) une plus grande coordination entre les ministères des Finances, du Plan, de la Fonction publique et, de l'Éducation notamment dans les domaines de la préparation et de l'exécution du budget, (ii) des dialogues plus fructueux avec les partenaires extérieurs parce que basés sur des informations communes et des recommandations plus objectives et (iii) des relations plus apaisées avec les partenaires sociaux compte tenu de la transparence dans l'utilisation des ressources publiques. Introduction La Revue des dépenses publiques d’éducation (RDPE) est une analyse qui porte non seulement sur l’allocation de ressources au secteur éducatif mais aussi sur l’efficacité et l’efficience de l’utilisation de ces dernières. Elle a été souvent conduite selon une périodicité assez élastique (4 à 5 années en moyenne) et sous le leadership de partenaires techniques et financiers comme la Banque mondiale. Elle constitue un moyen d’approfondissement des connaissances sectorielles que nécessite la préparation de projets d’interventions. Pour rendre leur appui plus efficace, les partenaires techniques et financiers renoncent de plus en plus aux aides projets au profit d’une approche sectorielle programmatique.Déclinéeentermesdepanierscommuns, d’appuis budgétaires sectoriels ou de financement harmonisé des programmes éducatifs sectoriels des gouvernements, elle apporte un complément aux ressourcesmobiliséesparl’Etatpourl’atteintedesobjectifs fixés. La déclaration de Rome de février 2003, qui est relative à l’harmonisation de l’aide, vient conforter cette tendance. Ce changement entraîne de facto une adaptation des outils de mise en œuvre et de suivi des programmes sectoriels. Ainsi, les multiples rapports/bilans de projets (un rapport pour chaque partenaire financier ou projet) doivent faire place à des documents plus complets et plus analytiques englobant les aspects les plus essentiels pour le développement du secteur. Aussi la RDPE, faite auparavant de manière irrégulière, se présente-t-elle comme un exercice répété annuellement pour assurer le suivi de la progression qualitative du secteur éducatif et non de l’exécution des multiples tâches contenues dans son agenda. Qu’appelle-t-on revue des dépenses publiques ? La RDPE est un document économique qui examine les ressources mobilisées et les met en relation avec les performances quantitatives et qualitatives en vue de dégager l’efficacité, l’efficience et l’équité du système éducatif. Sa conception dépend globalement de la problématique de l’heure dans le secteur. Elle peut s’articuler autour des points ci-après: Le volume des ressources mobilisées L’examen de cette question requiert la prise en compte de l’ensemble des ressources internes et externes et de la tendance affichée par les 3 ou 4 dernières années de leur utilisation. Une analyse fine de la dernière année complète est alors effectuée, ce qui permet d’appréhender deux données. La première est l’effort de l’Etat donné à lire au travers de la proportion de ses dépenses consacrées à l’éducationetdeleurrapportauProduitintérieurbrut(PIB). Même si l’analyse est faite sur les dépenses exécutées, il faut les comparer au budget voté pour capter le niveau d’exécution de ce dernier. La seconde donnée est relative aux financements réalisés par les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, les collectivités locales (en évitant de comptabiliser les subventions accordées par le pouvoir central) et par les ménages. Ces derniers complètent le coût dans l’école public, assurent la pise en charge des élèves fréquentant les écoles privées. Les procédures d’exécution budgétaire Elles permettent d’analyser les processus par lesquels l’Etat transfert les ressources au niveau des écoles. L’exécution du transfert emprunte-t-elle le canal de la (dé)centralisation ? Les inputs arrivent-ils à temps aux établissements scolaires destinataires ? La répartition entre niveau et entre postes économiques Ce qui est posé ici en premier lieu, c’est l’évolution de la répartition des ressources entre les différents niveaux d’éducation. L’enjeu porte sur l’examine du sous-secteur 14. La Revue des...

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