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Textes choisis Divers éditoriaux Dionne, J. (2000-2004). Bulletin AMQ.« Rire en mathématiques ? Sans compter » Dionne, J. (2006). Bulletin AMQ, 46(4), p. 48-55.« La compréhension de concepts mathématiques chez des élèves anglophones en immersion française au secondaire » Pépin, R. et J. Dionne (1997). Éducation et francophonie, 25(1), p. 76-101. Programme d’intervention auprès des élèves à risque. Une nouvelle option éducative St-Laurent, L., J. Giasson, C. Simard, J. Dionne et É. Royer (1995). Montréal, Gaëtan Morin éditeur. Entretien avec Jean Dionne [18.117.182.179] Project MUSE (2024-04-24 08:22 GMT) Jérôme Proulx Nous allons commencer avec les trois textes. Le premier est la partie 5 du livre sur les élèves à risque, le deuxième est celui du journal de l’ACELF, soit Éducation et francophonie, avec Réjean Pépin, et les troisi èmes sont les éditoriaux du Bulletin AMQ, avec la chronique sur le rire en mathématiques. Jean Dionne Ah ça, le rire! En fait pour moi, le fil conducteur entre les éditoriaux est qu’ils ont été faits pour le bulletin de l’AMQ. Cela dit, quand je suis tombé sur mon texte sur le rire en mathématiques, je me suis dit:«Tiens, je l’ajoute pour le plaisir!» J Pour la bonne bouche comme vous me disiez! Mais peut-être peut-on commencer en expliquant pourquoi mais aussi en quoi chacun de ces textes représente un moment particulier de vos travaux. JD Parlons du livre d’abord. À un moment donné, j’ai collaboré ici à l’Universit é Laval avec des gens en psychopédagogie et en didactique du français. À l’origine du projet, il y avait Lise St-Laurent, qui est psychop édagogue et qui travaille du côté de l’orthopédagogie. Elle voulait mettre à l’épreuve des approches qui soient plus près d’une pratique en classe qu’en dehors de la classe. J Pour l’orthopédagogie? JD Oui pour l’orthopédagogie, parce qu’elle trouvait que ce qu’on proposait pour une intervention auprès d’élèves en difficulté dans la classe imposait une nouvelle façon de faire. C’est peut-être la première chose De la didactique des mathématiques au Québec à dire sur ce travail, soit qu’il ne s’agissait pas de condamner ce qui se faisait en classe et de le remplacer par quelque chose de neuf, mais plutôt d’ajouter des éléments nouveaux à la panoplie existante. J D’aller plus loin? JD D’aller plus loin en effet, de bâtir sur ce qui existait déjà. C’était donc un travail où les enfants étudiaient en classe, tantôt avec l’enseignante, tantôt avec l’orthopédagogue. Parfois, c’est même l’orthopédagogue qui s’occupait de la classe alors que l’enseignante encadrait davantage les élèves en difficulté, mais sans les marginaliser, car ils restaient en classe au milieu de tous les autres. J Et non pas sortis de la classe. JD C’est ça. Et donc ça a été un énorme projet de recherche qui touchait à la fois l’orthopédagogie, les liens entre l’école et la famille et, sur le plan didactique, il y avait intervention en français et aussi en mathématiques . Moi, j’étais responsable du volet Mathématique. On était cinq chercheurs ; par contre, on travaillait tout le temps ensemble, c’est-à-dire qu’il n’y avait pas une semaine où on ne se rencontrait pas pendant plusieurs heures. On préparait des choses et on mettait ce matériel entre les mains des enseignantes et des orthopédagogues, puis on prenait des mesures. On évaluait tout ça, autant les progrès des élèves – en difficulté ou non – que les réactions des gens à notre programme d’intervention. D’ailleurs, il y a d’autres résultats, d’autres articles que j’aurais pu aussi vous envoyer. Et ce qui s’est passé, c’est que pour mettre le matériel entre les mains des intervenantes, on a produit des guides pédagogiques à la fois en lecture, en écriture et en mathématiques. Ces guides-là ont été très appréciés. J Par les intervenants… JD Oui, les enseignantes et les orthopédagogues, d’où la suggestion d’en faire un livre qui est même devenu un succès de...

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