In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

À propos des auteurs La Directrice De L’ouvrage Lynn Drapeau est linguiste et professeure au Département de linguistique de l’Uni­ versité du Québec à Montréal. Elle a travaillé tout au long de sa carrière à l’étude de la langue innue sous divers aspects. Elle a publié un dictionnaire montagnais­français d’après le dialecte de Betsiamites (Drapeau, 1991) qui reste à ce jour l’ouvrage lexico­ graphique le plus complet sur une langue algonquienne au Canada. Elle a collaboré pendant plusieurs années au Projet d’amérindianisation de Betsiamites et à l’im­ plantation d’un programme d’enseignement bilingue dans cette communauté. Ses recherches ont également porté sur les manifestations linguistiques du contact avec le français. Elle se consacre maintenant à la description linguistique et à l’élabora­ tion d’une grammaire de la langue innue en partenariat avec l’Institut Tshakapesh. Les auteurs Anne-Marie Baraby travaille depuis plus de trente ans dans le domaine des langues amérindiennes, plus particulièrement sur la langue innue et en linguistique descrip­ tive et appliquée ainsi qu’en grammaticographie. Elle est actuellement chargée de cours au Département de linguistique de l’Université du Québec à Montréal et à l’Université du Québec à Chicoutimi pour le Centre des Premières Nations Nikanite, où elle donne de la formation aux enseignantes innues. Kevin Brousseau, Cri de Waswanipi, a complété une maîtrise en linguistique à l’Université du Québec à Montréal en 2009, après avoir obtenu un baccalauréat spécialisé en linguistique à l’Université Concordia de Montréal. Il travaille en tant que chercheur indépendant. Ses derniers projets incluent la production d’une liste de fréquence de mots pour la Commission scolaire crie et un lexique trilingue de la faune et de la flore pour l’Institut de recherche et du développement cri. Ses intérêts portent sur la lexicographie, la dialectologie et la linguistique historique. 220 Les langues autochtones du Québec Roxane de la Sablonnière est professeure agrégée en psychologie à l’Univer­ sité de Montréal. Ses recherches portent sur les défis auxquels les individus sont confrontés lorsqu’ils se trouvent exposés à un changement social profond, comme la colonisation qui a affecté les peuples autochtones du Canada. Elle travaille égale­ ment auprès d’autres groupes soumis à des changements sociaux profonds, notam­ ment en Mongolie, en Russie, au Kirghizstan et en Afrique du Sud. Les théories qu’elle développe portent sur une reconceptualisation de la privation relative et sur les processus associés à l’intégration de nouvelles identités culturelles au sein du concept de soi. Diplômé en anthropologie à l’Université de Montréal et en linguistique à l’Uni­ versité de Paris­III), Louis-Jacques Dorais a occupé de 1972 à 2011 un poste de professeur au Département d’anthropologie de l’Université Laval. Il s’intéresse à la dialectologie et à la sémantique de la langue inuite, aux rapports entre langue et identité (chez les Inuits, les Wendats et les francophones nord­américains), ainsi qu’à l’organisation sociale de communautés autochtones (Inuits) et immigrées (diaspora vietnamienne). Aurélie Hot est anthropologue, et ses intérêts de recherche portent sur les dyna­ miques sociolinguistiques et l’enseignement en contexte autochtone. En 2010, elle a complété un doctorat en anthropologie à l’Université Laval, qui traite des questions liées à l’utilisation et à la promotion de la langue inuite au Nunavut. Elle est actuellement chargée d’enseignement à l’Université du Québec en Abitibi­ Témiscamingue et participe à des projets de recherche sur l’enseignement post­ secondaire autochtone. Magali Lachapelle a terminé un baccalauréat en anthropologie au cours duquel elle s’est principalement intéressée à la langue et au folklore de la République de Géorgie. Elle a ensuite complété une maîtrise en linguistique. Son mémoire porte sur le rôle de la métaphore dans l’interprétation des médianes en langue innue. Elle poursuit présentement des études en bibliothéconomie et en sciences de l’information. Renée Lambert-Brétière est professeure associée au Département de linguistique de l’Université du Québec à Montréal et membre honoraire du Research Centre for Linguistic Typology de l’Université La Trobe en Australie. Ses recherches portent sur les langues fon (Bénin), kwoma (Papouasie­Nouvelle­Guinée) et innue...

Share