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16 3 Chapitre 3 Chapitre 3 Comment mieux gérer mon stress Le stress et les études universitaires On ne cueille pas de roses sans être piqué par les épines. (Sanskrit. Pilpay, Apologues, Les 2 voyageurs, 3e siècle av. J.C.) Le courage croit en osant et la peur en hésitant. (Latin. Publilius Syrus, Sentences, 1er siècle av. J.C.) Les avantages de bien gérer mon stress • Avoir une plus grande maîtrise de mes émotions • Conserver l'usage de mes facultés intellectuelles en toutes circonstances • Renforcer mon aptitude à confronter les défis • Développer la confiance en moi Apprendre à l'université, c’est exigeant. Certaines matières sont difficiles; les fins de session sont souvent très chargées; certains professeurs sont très exigeants; d’autres sont difficiles à suivre; il y a l'insécurité des examens, les exposés à faire devant le groupe, les travaux dont on ne connaît pas toujours les critères d’évaluation. Et puis il y aussi des charges personnelles, comme une famille à élever, un emploi à temps partiel. Tout cela contribue à élever mon niveau de stress au cours des études universitaires, lequel peut engendrer un état soutenu de tension intérieure chez certaines personnes plus réceptives. Cet état de tension, s'il persiste, amènera à long terme fatigue, dysfonctionnements et problèmes de santé. La pensée et les émotions sont étroitement liées. Mes sentiments pour les études supérieures et mes émotions sont influencés par les buts personnels que je poursuis, par le sentiment de ma compétence à les atteindre, par la valeur que j’attribue à la réussite, par leur importance pour mon amour-propre et par tous les autres enjeux psychologiques et économiques. Une émotivité très forte se révèle souvent nuisible à l'apprentissage : elle nuit à ma concentration et rend mon fonctionnement intellectuel plus erratique. Le sentiment de ne pas être efficace dans une tâche a souvent l'effet de me rendre plus émotif et, par conséquent, encore moins efficace. Dans les situations d'examen, par exemple, ça peut aller jusqu'au blocage plus ou moins complet de mes facultés intellectuelles (blancs de mémoire, troubles de perception, réduction du champ mental, difficulté à raisonner, sentiment de confusion). Toutefois, je peux apprendre et m'entraîner à contrôler les effets négatifs des émotions sur mon fonctionnement intellectuel. Développer une plus grande maîtrise de mes émotions et savoir gérer mon stress sont des acquisitions appréciables, pour les études comme pour l’exercice d’une profession, pour la vie familiale comme pour mon bien-être. 17 3 Je connais bien mes sources de stress et mes réactions spontanées • Je suis capable d’anticiper les circonstances et les contextes où je vis du stress. • J’apprécie à l’avance en quoi ce stress peut m’être bénéfique et en quoi il peut m’être nocif. • Je connais l’émotion qui me domine lorsque je vis du stress : excitation – enthousiasme - frustration – colère – agressivité – anxiété - panique – déprime. • Je sais quelles pensées et quelles images me viennent spontanément à l’esprit. • J’ai conscience des croyances irrationnelles qui sont à la source de mon stress : si je ne suis pas le meilleur, je ne vaux rien – si je fais une faute, c’est impardonnable - si je ne comprends pas du premier coup, je ne comprendrai jamais - si c’est difficile, c’est que je ne suis pas compétent – etc. • J’ai conscience de mes mécanismes de défense spontanés : je nie être stressé – je refoule mes émotions – j’accuse les autres – je me plains de mon sort – je dévalorise la situation - etc. Je contrôle bien mes pensées et mon langage interne • Dans les situations difficiles, je me parle positivement et je m'encourage. • Quand j'affronte un défi important pour moi, j'en dédramatise les enjeux. • J'ai un arsenal personnel d'alternatives positives mais réalistes à mes pensées défaitistes. • Je considère le positif dans ce que j’ai fait et non pas uniquement mes erreurs. • Je me félicite après avoir affronté une épreuve, quel qu'en soit le résultat. • J’examine et je remets en question, s'il y a lieu, mes croyances et mes valeurs. • Je me désensibilise progressivement par la distanciation émotive, la dédramatisation, l'humour. • Je me représente les...

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