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Chapitre 19 La douleur Un nombre important de revues de littérature sur la mesure de la douleur offre une vision assez précise des avantages et des limites des méthodologies des questionnaires utilisés dans ce domaine (p. ex. Von Baeyer et Spagrud, 2007 ; Noble, Clark, Meldrum, Have, Seymour, Winslow et Paz, 2005; Ong et Seymour, 2004): hormis l’estimation virtuelle de la douleur par le moyen d’un questionnaire, le procédé de laboratoire consistant à susciter, puis à mesurer la douleur pose en effet problème du point de vue déontologique. La multiplicité des approches par questionnaire se justifie par le type de douleur mesurée, l’âge des individus, les critères de douleur retenus, les caractéristiques de la population. Trois aspects semblent cependant retenir l’attention: 1) le type d’échelles utilisé, 2) le caractère uni- ou multi-dimensionnel de l’échelle et 3) la douleur étudiée (McGrath, 1987). Les qualités requises d’une échelle de mesure de la douleur sont d’être d’utilisation rapide et simple, adaptée à la pathologie et à l’âge des patients, et fiable, c’est-à-dire dont l’interprétation ne comporte aucun biais de réponse. Trois méthodes peuvent être citées pour la mesure de la douleur: 1) celle issue de la psychophysique, basée sur la relation entre l’intensité perçue d’un stimulus et son intensité physique, 2) les questionnaires multidimensionnels utilisant des adjectifs standardisés, et 3) les échelles évaluant l’intensité de la douleur. L’approche psychophysique de la douleur a permis de développer des méthodes permettant de calculer un intervalle de douleur comme l’écart entre le seuil de douleur et la tolérance maximale. Cette méthode peut se définir à travers la phrase suivante: «Dites stop lorsque vous avez mal». Deux dimensions sont alors définies à travers la «sensation» et la «réaction» et sont déterminées par a) l’intensité minimale d’un stimulus considéré comme douloureux, b) le plus petit changement dans l’intensité du stimulus qui est détecté comme un changement de la douleur, et c) l’intensité du stimulus considérée comme le point maximal de tolérance. 346 Questionnaires psychologiques pour l’activité physique, le sport et l’exercice NOM DU QUESTIONNAIRE SIGLE ARTICLES / MEDLINE ARTICLES / PSYCHINFO ARTICLES / ACTIVITÉS PHYSIQUES VALIDATION / ACTIVITÉS PHYSIQUES VERSION FRANÇAISE POPULATION NB ITEMS / ÉCHELLE SOUS-ÉCHELLES RÉFÉRENCE PRINCEPS McGill pain questionnaire McGill PQ 1242 497 64 N Boureau et coll. (1984) Duguay (1981) Melzack (1987) Melzack et coll. (1989) 297 patients souffrant de douleurs diverses Échelle d’intensité Qualités sensorielles, affectives et évaluatives de la douleur Melzack – Pain – 1975 Piotrowski – Perceptual and Motor Skills – 1998 Oswestry disability index ODI 206 10 25 N Vogler et coll. (2008) 707 sujets 6 niveaux par section S1. Intensité de la douleur, S2. Soins personnels (se laver, s’habiller, etc.), S3. Soulever des charges, S4. Marche, S5. Position assise, S6. Position debout, S7. Sommeil, S8. Vie sexuelle (si présente), S9. Vie sociale, S10. Voyage Fairbank Couper, Davies, O’Brien – Physiotherapy – 1980 Brief pain questionnaire Brief pain inventory (Version de Cleeland et Ryan 1994) BPQ (BPI) 251 84 19 N Brasseur (1997) Poudja et coll. (2007) 1169 patients atteints d’un cancer et âgés de 19 à 99 ans, Mâge = 60,3 94 patients atteints d’arthrite et âgés de 20 à 78 ans, Mâge = 58,9 11 / Likert (11) I. Intensité, II. Soulagement, III. Incapacité fonctionnelle, IV. Retentissement social, V. Vie de relation, VI. Détresse psychologique Daut, Cleeland, Flanery – Pain – 1983 West Haven-Yale multidimensional pain inventory WHYMPI 236 164 12 N Boureau et coll. (1984) 120 patients ayant des douleurs chroniques, Mâge = 50,8 ans (22F et 98H) 52 / Likert (7), Likert (6) et Likert (6) 3 parties : I. Expérience de la douleur, II. Réponses des autres à la douleur du patient, III. Participation dans les activités quotidiennes Kerns, Turk, Rudy – Pain – 1985 Sport inventory for pain SIP 0 8 8 Sport N 449 étudiants (239F et 210H) Mâge = 19,6 ans 25 / Likert (5) I. Capacité à faire face, II. Pensées positives, III. Aspects débilitants de la douleur, IV. Évitement, V. Conscience du corps Meyers, Bourgeois, Stewart, LeUnes – Journal of Sport and Exercise Psychology – 1992 General function score GFS 9 1 1 Activité physique N 427 patients avec douleurs du dos ; 278 personnes sans probl...

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