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Notice biographique 1817 : début en juin d’une nouvelle série du Canadien qui paraît jusqu’en décembre 1819. 1819 : études au Séminaire de Québec jusqu’en 1821 (quittant avant les examens terminaux). * Le 2 mai comme jour de naissance n’a pas été contesté, mais l’année le fut. Étienne Parent serait né en 1801 selon certains auteurs comme Edmond Lareau, Maximilien Bibaud et Stewart W. Wallace. Louis Nourry, qui fournit ce renseignement, ainsi que les références à chacun de ces trois auteurs, ne tranche pas : « Étienne Parent naquit à Beauport [...] le 2 mai 1801 ou 1802 » (La pensée économique d’Étienne Parent : 1822-1852, thèse de maîtrise en histoire, Université de Montréal, 1969, p. 1). 1802 : le 2 mai*, naissance d’Étienne Parent à Beauport, près de Québec ; fils d’Étienne-François et de Josèphe Clouet, et l’aîné d’une famille de 15 enfants, neuf garçons et six filles. 1806 : début de la parution du Canadien (dont les presses allaient être confisquées et les rédacteurs emprisonnés par Craig quatre ans plus tard). 1814 : études au Collège de Nicolet jusqu’en 1819. I. Le journaliste 1820 : début en janvier de la troisième série du Canadien qui paraît jusqu’en mars 1825 (Parent y est rédacteur les trois dernières années, ayant remplacé Augustin-Norbert Morin). 1825 : études en droit à Québec (tout en collaborant à La Gazette de Québec), reçu au Barreau en mai 1829 mais, dans la suite, n’ayant jamais pratiqué le droit. 1827 : pendant quelques années, divers emplois (donnant des leçons de français, traducteur et officier en loi de l’Assemblée du Bas-Canada). 1829 : mariage avec Henriette Grenier, fille d’un tonnelier. De cette union, naîtront un fils et cinq filles. 1831 : en mai, relance, avec Jean-Baptiste Fréchette, Le Canadien en une quatrième série (dont il sera le rédacteur principal et coéditeur jusqu’à son départ en 1842). 1833 : pendant trente mois, aussi bibliothécaire à l’Assemblée du Bas-Canada avec la responsabilité de « surveiller l’impression des Journaux de cette Chambre ». 1838 : après avoir pris ses distances de Papineau et des agitateurs du parti Patriote, et bien qu’ayant désapprouvé les mesures insurrectionnelles prises pendant les « roubles » de 1837 et 1838, sera arrêté et incarcéré (sans procès) pendant cinq mois à l’hiver 1838-1839, contractant en prison une grave surdité. 1840 : tout en gardant la direction du Canadien, fonde, avec Fréchette, une revue hebdomadaire d’intérêt général, Le Coin du Feu, qui ne sera publiée qu’une seule année. 1841 : sous l’Union, élu député du collège électoral du Saguenay, ne détenant son mandat qu’une année, en bonne partie à cause du handicap de sa surdité. 1842 : après sa démission comme député, abandonne ensuite la direction du Canadien et est nommé greffier du Conseil exécutif : fin de sa carrière de journaliste. XVI Lire Étienne Parent [3.145.186.173] Project MUSE (2024-04-26 13:02 GMT) Notice biographique XVII II. Le conférencier et fonctionnaire 1844 : inaugure à Montréal, avec un texte sur « La Presse », une nouvelle carrière de conférencier, qui durera jusqu’en 1852 (prononçant en tout dix conférences publiques, six à Montréal et quatre à Québec). 1847 : nommé sous-secrétaire de la Province du Canada, ayant, comme homologue anglophone, Edmund Allen Meredith. 1867 : nommé sous-secrétaire d’État à Ottawa lors de l’adoption de la nouvelle constitution le 1er juillet : poste qu’il occupera jusqu’à sa retraite en 1872. 1874 : le 22 décembre, Étienne Parent meurt à Ottawa, à l’âge de soixante-douze ou soixante-treize ans. ...

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