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Allocution d'ouverture
- Presses de l'Université du Québec
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ALLOCUTION D’OUVERTURE prononcée par monsieur Alain LAROCQUE Professeur au Département des relations industrielles de l’Université Laval. Québec, Canada Le Comité d’organisation de ce quatrième Congrès de l’Association de psychologie du travail de langue française est très heureux de vous accueillir au Québec pour ces assises bisannuelles de l’Association. Nous avons espoir que les échanges auxquels elles donneront lieu tout au cours de la semaine vous soient des plus enrichissants et des plus fructueux. Depuis au-delà de deux ans, le Comité d’organisation s’est affairé à tout mettre en œuvre pour que ce congrès, le premier à se tenir à l’extérieur de Paris, se situe dans la foulée du succès qu’ont connu les trois premiers sous la direction dynamique de son président fondateur, le Professeur Pierre Goguelin. Permettez-moi de vous relater un événement. Lors d’une réception, au cours du deuxième Congrès de l’Association en mars 1982, réception qui avait lieu au musée du Conservatoire national des arts et métiers dans un cadre tout à fait impressionnant, tout près du monomoteur aux commandes duquel Blériot devait, en 1909, s’immortaliser en traversant la manche pour la première fois, est né l’aventure du présent congrès. Dans ce cadre riche en évocations, le président Goguelin souhaite voir de futurs congrès se tenir dans d’autres pays de la francophonie. Avec mon collègue René Boulard nous avons saisi la balle au bond et, dès le lendemain, dans un bistro du boulevard Saint-Martin, en compagnie de Viateur Larouche, nous convenions que ce serait au Québec que se ferait la première sortie hors France du congrès de l’Association. Confiants du support constant du Professeur Goguelin, avec la collaboration indéfectible d’Yvan Bordelau, Bruno Fabi, Alain Rondeau et plus tard André Chenard, nous avons tous œuvré pour enfin voir ce jour. Aussi, aujourd’hui pouvons-nous dire, mission accomplie. Le quatrième Congrès de l’Association de psychologie du travail et les Journées d’étude et de perfectionnement qui y sont traditionnellement associées se tiennent au Québec. Le monoplans de Blériot augurait, non seulement de moyens de communications qui rapprocheraient les continents, mais également du rapprochement des connaissances et des échanges. La préoccupation qui a guidé les organisateurs du Congrès est frappée au coin de la continuité et de l’innovation. Continuité dans la forme et le déroulement même du Congrès de façon à permettre aux participants et participantes de faire part des résultats de leurs études, de leurs recherches et de leur pratique concernant le travail. Continuité dans la participation et l’échange active. Continuité dans la multiplicité des thèmes abordés sous des angles disciplinaires et méthodologiques variés. 14 Alain LAROCQUE Innovation en ajoutant de nouvelles activités telles les grandes conférences de fins de journées présentées par monsieur le recteur Gilles Cloutier, ce soir, et monsieur le Professeur Simon Valaskakis demain soir. Innovation en ajoutant aux communications orales, les communications affichées, les présentations audio-visuelles et les rencontres thématiques. Innovations en tenant le Congrès à Montréal et les Journées d’étude et de perfectionnement à Québec. Innovation en associant les universités de Montréal et Laval comme hôtes du Congrès. Enfin, innovation en facilitant la participation et l’échange avec nos collègues anglophones. Aussi, sommes-nous particulièrement désireux que ces quatrièmes assises de l’Association de psychologie du travail de langue française nous soient, à nous tous, très profitables en nous aidant à mieux comprendre et expliquer les« nouveaux milieux du travail », thème qui coiffe nos rencontres. À tous et à toutes, un excellent Congrès ainsi que des Journées d’étude et de perfectionnement des plus profitables ! ...