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© 2008 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 – www.puq.ca Tiré de: Entreprises collectives, Louis Favreau, ISBN 978-2-7605-1560-4 • D1560N Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés A N N E X E POUR EN SAVOIR PLUS L’enjeu de la connaissance sur les entreprises collectives et le développement des territoires 1. LA RECHERCHE AUJOURD’HUI AU QUÉBEC : UN ACCROISSEMENT DU RÔLE DE L’UNIVERSITÉ ET DE LA RECHERCHE APPLIQUÉE Le savoir scientifique spécialisé et le thème de l’innovation sociale ont gagné en importance au Québec, valorisant de ce fait les universités, lieux par excellence de production et de transmission des connaissances (Conseil de la science et de la technologie, 1998)1 . Sous cette poussée, l’enseignement et la recherche universitaires en ont été transformés. La formation d’étudiants de cycles supérieurs adossée à des recherches de plus en plus appliquées et à la mobilisation de connaissances en collaboration avec la « communauté » (partenaires sociaux divers) sont devenues parties intégrantes du paysage universitaire. Dans cette perspective, le« réseautage » interdisciplinaire et interrégional de chercheurs, de même que la création de centres de recherche qui regroupent des chercheurs partageant les mêmes intérêts sont devenus de plus en plus chose commune dans des champs spécifiques variés. Les entreprises collectives et 1. Conseil de la science et de la technologie (1998). L’université dans la société du savoir et de l’innovation, Gouvernement du Québec, Québec. 236 Entreprises collectives© 2008 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 – www.puq.ca Tiré de: Entreprises collectives, Louis Favreau, ISBN 978-2-7605-1560-4 • D1560N Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés le développement des territoires sont des champs d’étude qui n’échappent pas à cette tendance. La recherche de ce type comporte des avantages certains : a) croisement des disciplines auparavant cloisonnées ; b) proximité de certains terrains auparavant difficiles d’accès et de certains sujets auparavant ignorés; c) rapprochement des universités de leur milieu d’ancrage ; d) connaissances susceptibles de soutenir des innovations sociales. Les entreprises collectives et le développement des territoires représentent des domaines qui, à partir de cette tendance forte de la dernière décennie , ont gagné en visibilité au Québec, surtout dans la dernière décennie. Ce sont aussi des domaines en rapide évolution : de nouveaux acteurs, dispositifs , outils d’interventions et savoir-faire sont nés, entraînant nécessairement de nouveaux enjeux et de nouveaux défis. Cet espace, où certaines innovations sociales sont apparues, constitue un champ de recherche qui a fait florès en intéressant nombre de chercheurs dans différentes disciplines. Du coup, plusieurs centres de recherche s’y intéressant ont été créés au cours de la dernière décennie. Ces centres de recherche procurent plusieurs avantages non seulement aux chercheurs, mais également aux étudiants, aux professionnels et à tous ceux qui s’intéressent aux entreprises collectives et au développement des territoires. Mentionnons-en quelques-uns. Ce sont d’abord des lieux de concertation entre chercheurs, de coordination et de concentration des recherches fondamentales et appliquées. Ces recherches contribuent au renouvellement des pratiques dans le milieu et apportent un soutien éclairé et critique aux professionnels et dirigeants engagés dans ces champs d’intervention. Ces centres sont donc également des lieux stratégiques de mobilisation de nouvelles connaissances vers le milieu. Finalement, ces centres favorisent une reconnaissance des entreprises collectives et du développement territorial dans une perspective de changement social. 2. LA RECHERCHE SUR LES ENTREPRISES COLLECTIVES : UNE ESQUISSE DE PÉRIODISATION Sur les entreprises collectives, on peut faire une première périodisation de la recherche dans le domaine, très rapidement esquissée. 1. Dans les années 1970-1980, la recherche est fertile pour étudier la coopération. C’est l’époque du démarrage aux HEC d’un centre de recherche sur les coopératives, du CIRIEC Canada et la consolidation de la revue Coopératives et développement, qui deviendra à la fin des années 1990 la revue Économie...

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