In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

© 2008 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2 • Tél.: (418) 657-4399 – www.puq.ca Tiré de: Aménagement écosystémique en forêt boréale, Sylvie Gauthier et al. (dir.), ISBN 978-2-7605-1525-3 • D1525N Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés Chapitre 13 La sylviculture dans un contexte d’aménagement écosystémique en forêt boréale et en forêt mixte* Mathieu Bouchard * L’auteur tient à remercier S. Gauthier, A. Leduc, D. Kneeshaw, D. Pothier, Y. Bergeron, M.-A. Vaillancourt, B. Harvey et deux réviseurs anonymes pour leurs commentaires sur le manuscrit. Ce chapitre a été rédigé au cours d’un stage postdoctoral au sein de la chaire industrielle CRSNG-Université Laval en sylviculture et faune. Les photos de cette page sont une gracieuseté de Marie-Ève Sigouin, Brian Harvey et Josée Noël. © 2008 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2 • Tél.: (418) 657-4399 – www.puq.ca Tiré de: Aménagement écosystémique en forêt boréale, Sylvie Gauthier et al. (dir.), ISBN 978-2-7605-1525-3 • D1525N Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés 1. Introduction .................................................................................... 337 2. Les traitements sylvicoles et la dynamique forestière naturelle à l’échelle du peuplement .............................................................. 338 2.1. Structure et composition du peuplement ................................. 338 2.2. Bois morts et arbres résiduels: rétention variable...................... 341 2.3. Les sols..................................................................................... 342 2.4. La régénération ........................................................................ 343 3. Élaboration de systèmes sylvicoles permettant de maintenir la dynamique forestière naturelle .................................................. 344 3.1. Systèmes sylvicoles traditionnels............................................... 345 3.2. Conversions de structure et de composition............................. 349 4. Considérations à l’échelle du paysage ........................................... 350 4.1. Proportion relative des différents traitements et systèmes sylvicoles à l’échelle du paysage ............................................... 350 4.2. Agencement spatial des coupes à l’échelle du paysage............. 352 4.3. Gestion du réseau routier ......................................................... 353 4.4. Intégration de la sylviculture à la planification forestière à grande échelle....................................................................... 354 5. Conclusion....................................................................................... 356 Références ............................................................................................ 357 [18.216.32.116] Project MUSE (2024-04-19 19:37 GMT) © 2008 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2 • Tél.: (418) 657-4399 – www.puq.ca Tiré de: Aménagement écosystémique en forêt boréale, Sylvie Gauthier et al. (dir.), ISBN 978-2-7605-1525-3 • D1525N Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés 1. INTRODUCTION L’un des principaux objectifs de l’aménagement écosystémique est d’utiliser des techniques sylvicoles appropriées afin de maintenir les écosystèmes dans un état proche de leur état naturel ou de les en rapprocher lorsqu’ils ont été modifiés par les activités humaines (pour différencier sylviculture et aménagement forestier , voir encadré 13.1). Puisque la composition et la structure spatiale d’un écosyst ème forestier dépendent fortement des régimes de perturbations naturelles, on préconise souvent l’utilisation de techniques sylvicoles dont les effets sont similaires à ceux de ces perturbations (Bergeron et Harvey, 1997). Dans un contexte d’aménagement écosystémique, il est important de s’assurer que les coupes et autres traitements sylvicoles, aussi «naturels» puissentils paraître à l’échelle du peuplement, ne produisent pas d’effets indésirables lorsqu’ils se juxtaposent dans le temps ou dans l’espace. L’effet des traitements sylvicoles a tendance à être monotone par rapport à la variabilité observée à la suite des perturbations naturelles, et l’utilisation d’une gamme trop restreinte de traitements sylvicoles pourrait donc modifier et simplifier considérablement la mosaïque forestière à l’échelle du paysage (Bergeron et al., 2002; Gauthier et al., chapitre 3). Par exemple, la réalisation d’une coupe totale peut sembler compatible avec l’aménagement écosystémique à l’échelle locale puisque, sous de bonnes conditions, son impact sur la végétation peut être semblable à celui d’une perturbation naturelle comme une épidémie d’insectes sévère ou un feu. À l’échelle du paysage cependant, l’usage répétitif de telles coupes peut se traduire par un rajeunissement considérable de la mosaïque forestière, un enfeuillement à grande échelle, ou...

Share