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11 Un peu partout aux États-Unis, des lieux de culte importants quant à l’histoire et à l’architecture sont aux prises avec une baisse de la fréquentation, mais aussi avec les coûts accumulés du report de l’entretien. En règle générale, les solutions à ce problème croissant émanent de groupes d’intervention communautaires du secteur privé, puisque, aux États-Unis, la réglementation et le financement de l’État sont limités par le premier amendement à la Constitution : «Le Congrès ne pourra légiférer à l’égard d’une institution religieuse […]» De plus en plus, les établissements religieux anciens partagent leurs espaces avec d’autres organismes sans but lucratif – dans le domaine des arts ou des services sociaux – pour créer des regroupements viables. Le New York Landmarks Conservancy, organisme privé à but non lucratif, favorise ce modèle d’utilisation partagée, de même qu’un aménagement «convenable» des environs, qui produisent un revenu pour l’entretien de ces bâtiments historiques irremplaçables. Par le biais de son Sacred Sites Program, l’organisme s’efforce de persuader les décideurs régionaux de diverses confessions de surmonter leur méfiance de longue date à l’égard du classement historique et de promouvoir les avantages potentiels de la désignation patrimoniale, y compris le versement de subventions. À l’heure actuelle, de nombreuses villes étasuniennes sont témoins de la réaffectation d’églises importantes. Cependant, la question du regroupement des fidèles et des fermetures d’églises touche toutes les confessions «principales» ou traditionnelles, tant dans les villes que dans les campagnes, et a atteint un niveau de crise sur le marché de l’immobilier actuellement surchauffé de New York... Real Estate Versus Religion Can New York’s Historic Houses of Worship Withstand the Hot Real Estate Market? Ann-Isabel Friedman1© 2006 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 – www.puq.ca Tiré de : Quel avenir pour quelles églises?, Lucie K. Morisset, Luc Noppen et Thomas Coomans (dir.), ISBN 2-7605-1431-5 • D1431N Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés 224 Quel avenir pour quelles églises? / What future for which churches?© 2006 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec, Québec G1V 2M2 • Tél. : (418) 657-4399 – www.puq.ca Tiré de : Quel avenir pour quelles églises?, Lucie K. Morisset, Luc Noppen et Thomas Coomans (dir.), ISBN 2-7605-1431-5 • D1431N Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés Around the United States, as in Canada and Europe, declining membership and the costs of deferred maintenance threaten to overwhelm historically and architecturally significant houses of worship. In New York City’s overheated real estate market, demolition and redevelopment, with the congregation offered new space in a gleaming high rise to be constructed on the site, can seem like a panacea. The loss of those urban oases—handsome, low-scale, landscaped properties—and the social, educational, and arts functions they typically house, will have a long term negative impact on the communities they have historically served. Few small congregations have the skills necessary to negotiate adequate, equitable, and complex real estate partnerships to ensure that they emerge with sufficient funds to maintain the resulting new facility. And few declining congregations will be turned around via a real estate deal that typically will rob them of their leading asset: their imposing presence on the urban streetscape. Market forces are as inexorable as Empire, and New York City’s real estate market is among the world’s most extreme, not equal to Hong Kong, perhaps, in the challenges posed to heritage conservation, but close behind. New York’s leading power brokers are its long-time real estate moguls. New York’s mayoral policies are frequently real estate driven. The New York City government agency charged with heritage preservation, the New York City Landmarks Preservation Commission, is sometimes accused of being in thrall to developers or hampered by mayoral development priorities. In October 2005, real estate developer and celebrity selfpromoter , Donald Trump, was the featured speaker at a real estate conference at New York’s Convention Center, where he was paid one million dollars by a local adult education cooperative for a single speech. Mr. Trump shared nuggets of real estate wisdom to...

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