Les transferts massifs d'eau: Outils de développement ou instruments de pouvoir ?

Les auteurs

© 2005 – Presses de l’Université du Québec LES AUTEURS Bastien Affeltranger, diplômé en gestion (École supérieure de commerce de Lille) et en géographie (DESS, Sorbonne ; DEA, Nanterre) est depuis 2003 étudiant au doctorat en géographie sous la direction du professeur Frédéric Lasserre (Université Laval, Québec) sur le thème de la géopolitique du risque d’inondation : la question du partage des données hydrologiques sur le Mékong et le Fleuve Rouge. Il est depuis 1998 consultant en gestion des risques majeurs pour des agences des Nations Unies, des institutions et des collectivités en France. Il a enseigné en géographie (Versailles et Cergy-Pontoise) a publié un guide technique (UNESCO) et plusieurs articles. Il est actuellement chercheur associé à l’Institut environnement et sécurité humaine de l’Université des Nations Unies (Bonn, Allemagne). © 2005 – Presses de l’Université du Québec 572 Les transferts massifs d’eau Jeremy Allouche est politologue, directeur du Water Institutions & Management Competence Center (WIMCC) à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Il prépare actuellement une thèse sur les con- flits autour de l’eau à l’Institut universitaire de hautes études internationales à Genève. Il a écrit de nombreux articles autour de la problématique de l’eau. Elona Arapi a entrepris des études de droit en Albanie avant de s’installer au Canada et de travailler pour Citoyenneté et Immigration Canada. Elle est étudiante au baccalauréat (licence) « Études internationales et langues modernes » à l’Université Laval, Québec. Bates Assilbekova a étudié en relations internationales (1999-2004) à l’Université Kazakhe nationale d’Al-Farabi, (Almaty, Kazakhstan) ainsi qu’au Lincoln Trail Community College, à Robinson (Illinois, 2000-2001). Elle s’intéresse plus particulièrement aux relations bilatérales entre la France et les États-Unis, aux questions d’intégration régionale (Organisation de coopération de Shanghai, en Asie centrale, Union européenne, ALENA) et aux questions transfrontalières. David Blanchon est maître de conférences en géographie à l’Université de Bordeaux III. Il a soutenu en 2003 une thèse sur les impacts environnementaux et les enjeux territoriaux des transferts d’eau en Afrique du Sud. Sébastien Blouin étudie à la maîtrise en sciences géographiques à l’Universit é Laval (Québec). Il s’intéresse à la climatologie et particulièrement aux impacts de l’évolution récente du climat sur la disponibilité en eau de la grande région de Québec. Annabelle Boutet a fait sa thèse à l’Institut d’études politiques d’Aix-enProvence sur la gestion de l’eau en Égypte. En 2002-2003, elle a poursuivi ses recherches au Cemagref de Montpellier sur le thème de l’eau et de la mise en œuvre des modalités de la Directive-cadre européenne sur l’eau de 2000. Elle est maître de conférences à l’École nationale supérieure des télécommunications de Bretagne où elle enseigne la sociologie. Dans le cadre du département LUSSI (Logiques des usages, sciences sociales et sciences de l’information) elle travaille sur les processus de négociation et de décision autour des thématiques de l’environnement, des questions d’interculturalité au sein des forces internationales de maintien de la paix et de l’introduction des technologies de l’information et de la communication. Les auteurs 573© 2005 – Presses de l’Université du Québec Jean-Paul Bravard, professeur de géographie à l’Université LumièreLyon 2, membre de l’Institut universitaire de France est spécialiste de la géographie des fleuves (morphodynamique fluviale théorique et appliqu ée à la gestion, géoarchéologie, gestion de l’eau). Il est responsable de la Zone Atelier Bassin du Rhône (CNRS) qui fédère des laboratoires pour une recherche interdisciplinaire dédiée à l’aide à la décision. Sylvie Clarimont, agrégée, normalienne, est maître de conférences en géographie et aménagement à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Après avoir consacré plusieurs années à l’étude des conflits suscités par les grands aménagements hydrauliques en Espagne, elle travaille maintenant de façon plus large sur l’interaction entre politiques publiques territoriales et sociétés locales. Luc Descroix, chargé de recherches en hydrologie à l’Institut de recherche pour le développement (IRD, ex-Orstom...