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269 de l’Ontario français D’une mer à l’autre. Poèmes. Par Alinn Renay (pseudonyme de Marie-Aline Goodman). [Lotbinière, Éditions du Lynx, c1988], 42 p. (13,5 x 21,5 cm) R Dans ce recueil, quatorze poèmes développent le thème de la mer ; tantôt, l’auteur décrit les« oiseaux de mer » de l’île Bonaventure, tantôt elle se met dans la peau d’un « perdu en mer ». Bien que quelques poèmes s’adressent à « toi », le ton reste néanmoins assez impersonnel : « va, regarde la mer / chaque jour différente / qui caresse la terre / de son eau ruisselante ». Les poèmes, disposés le plus souvent en vers traditionnels (quatrains et sizains), sont rimés. DÉOF Du Nord enneigé. Poèmes. Par Linda Fillion-Pope. Photographies de l’auteur. Ottawa, Éditions du Vermillon, [« Parole vivante » 7, c1985], 55 p. Photos. (12,5 x 20,3 cm) R Ce recueil se compose d’une suite de poèmes qui dépeignent non seulement la beauté et le froid du« Nord enneigé », mais aussi les réflexions et les inquiétudes de l’auteur. L’ouvrage comporte quatre parties, chacune précédée de deux photographies de scènes d’hiver. L’hiver, la désolation et la solitude sont au cœur des deux premières parties, respectivement intitulées « Au pays des neiges » et « Il neige dans mon cœur et dans ma tête ». D’abord, l’auteur traite du froid (« Du Nord ») et des « amours perdus » (« De Neige »), tandis que, dans la deuxième partie, elle s’adresse à un « tu » anonyme, alors que l’hiver bat son plein. Entrent en jeu, dans la troisième partie (« L’Enfant de l’hiver »), les thèmes de Noël (« Encore Noël ») et de l’enfance (« Un enfant »). L’auteur consacre la dernière partie (« Prisonnière dans un jardin de givre ») à la femme, laquelle est parfois opprimée (« Je suis femme »), parfois fière et courageuse (« Elle »). Malgré la prédominance du vers libre, plusieurs poèmes sont rimés et quelques-uns sont structurés en quatrains. DÉOF Du privé au public. Les Écoles secondaires franco-ontariennes à la fin des années soixante. Par Gérard Boulay. Sudbury, Société historique du Nouvel-Ontario, « Documents historiques » 85, 1987, 89 p. (14,2 x 22,1 cm) R/S Cet ouvrage, d’abord une thèse de maîtrise à l’Université d’Ottawa, traite de la crise scolaire à la fin des années soixante. En 1967, l’Association canadienne-française d’éducation de l’Ontario (ACFÉO) décidait d’accepter des écoles secondaires françaises et publiques, abandonnant ainsi ses revendications traditionnelles pour un enseignement français et catholique. La première de six parties examine le contexte socio-économique, éducatif et politique qui explique cette nouvelle orientation. En deuxième partie, l’auteur décrit le régime des écoles secondaires privées francoontariennes , réseau établi sur trois périodes, de même que les lacunes de ce système en regard des systèmes anglophones, soit catholique, soit public. La troisième partie traite de la société élitiste franco-ontarienne, (« Un petit groupe de personnes [...] s’arroge le droit de parler au nom de la minorité francophone tout entière sans avoir été démocratiquement élu ni même plébiscité »), des jeunes de moins de 30 ans et de la faiblesse des organisations de parents, que l’auteur accuse de manipuler l’opinion publique. Le quatrième chapitre présente la position de l’Église, où s’agite un conflit entre réformistes et traditionalistes, entre les personnes « contre » et les personnes« pour » l’association du système privé au système public. Il est aussi question des raisons pour lesquelles l’épiscopat canadien-français finit par« opter pour l’intégration immédiate des écoles privées françaises dans le secteur public ». La cinquième partie est consacrée à la politique de l’ACFÉO, notamment à la nature et à l’origine de l’élite laïque d’Ottawa, dont l’objectif est d’obtenir « le développement d’une culture française au secondaire » et qui va renoncer à son alliance avec les catholiques anglophones et accepter une politique d’intégration des écoles secondaires françaises au système public. Ce changement de cap fut approuvé par un congrès spécial tenu en février...

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