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260 Les Franco-Ontariens 26 Cité dans Louis Balthazar, Bilan du nationalisme au Québec, (L'Hexagone, Montr éal, 1986, p. 131-132). 27 Sur l'action du gouvernement du Québec en faveur des Franco-Ontariens et sur l'accord de 1969, on consultera Robert Choquette, L'Ontariofrançais, historique, (Éditions Études vivantes, Montréal, 1980, p. 211-212). Voir également les rapports annuels du ministère des Affaires culturelles du Québec puis celui des Affaires intergouvernementales.Utile bilan intitulé « Le Québec et la francophonie canadienne » dans Vie française, (Vol. 36, nos 4-5-6, avril-mai-juin 1982, p. 21-28). Enfin, il y a des renseignements dans Guy Frégault, Chronique des années perdues, (Ottawa, Leméac), 1976, p. 37-39 et 201-205. 28 Sur les États généraux du Canada français, on consultera d'abord le copieux numéro de L'Action nationale sur ce thème (Vol. LVII, n° 6, février 1968). Le volume de 380 pages consacré aux « assises nationales tenues à la Place des arts de Montréal du 23 au 26 novembre 1967 » contient un riche dossier de presse, de précieux textes des interventions, et les résultats des votes. On y compte 210 délégu és de l'Ontario, dont les deux tiers s'affirment contre l'autodétermination des Québécois. 29 Le Devoir, 7 septembre 1974. La morosité gagne alors bien des Franco-Ontariens. Une journaliste observe quelques années plus tard que pour trop de FrancoOntariens , le Québec est « un danger plutôt qu'une mère-patrie ». « Les jeunes se tournent plus facilement du côté de la culture américaine que du côté d'une culture où ils ne voient qu'humiliationet désespoir. » (Patricia Dumas dans Le Devoir du 27 octobre 1978, p. 8). Quelques mois plus tôt, Pierre Bourgault, maître à penser de l'indépendance québécoise, rassurait les Franco-Ontariens lors d'une conférence célèbre à l'Université d'Ottawa : « Nous faisons partie d'un même peuple, il ne faut pas l'oublier (...) il faut que nous nous reconnaissions comme des frères et des sœurs. » R. Vigneault, éd.. Langue, littérature, culture au Canada français, (Éditions de l'Université d'Ottawa, 1977, p. 16-17). Le Parti québécois commence la politique de la main tendue aux francophones hors Québec. 30 Sur le Secrétariat des peuples francophones, voir l'analyse du journaliste Gilles Lesage dans Le Devoir du 16 juillet 1982. Il le décrit comme « l'arme secrète et chérie du premier ministre du Québec (René Lévesque) pour venir en aide aux minorités francophones hors Québec ». Voir aussi dans Le Soleil du 31 août 1985 un rappel du rôle du Secrétariat à l'occasion de l'inaugurationdu Parc de l'Amérique française (à Québec), où flotte le drapeau franco-ontarien. 31 Le Devoir, 28 mai 1985, p. 12. Dans le même livraison, on trouve un long extrait de l'allocution prononcée à Ottawa par Pierre-Marc Johnson, ministre délégué au secrétariat des Affaires intergouvernementales canadiennes du gouvernement du Québec. À un colloque sur les minorités qui réunit francophones hors Québec et anglophones du Québec, Claude Ryan, député d'Argenteuil, rappelle que « Si le fait français a survécu au Canada, c'est à cause du parlement de Québec. » (Voir Le Devoir du 19 octobre 1985.) C'est-à-dire que le Parti libéral du Québec ne vou- Relations avec le Québec 261 lait pas se laisser distancer, ni par Ottawa, ni par le Parti québécois (alors au pouvoir ), en matière de solidarité entre Canadiens français. On est loin des années 1970, quand le Québec affichait plus d'indifférence et qu'Ottawa posait bruyamment en sauveur des minorités. Le gouvernement ontarien n'est pas en reste en matière de retrouvailles et de reconnaissance. Il soigne particulièrement son image dans les médias québécois, comme en témoignent les pages sur l'Ontario dans Le Devoir du 12 mai 1983. Une dizaine d'articles présentent une province prospère et dynamique, où il fait bon vivre pour les francophones. Toronto, en particulier, selon Philippe Gangue, principal du Collège Glendon, est devenu la matrice d...

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