Abstract

Abstract:

The end of the so-called "Chinese Exclusion Era" in Canada (1885-1947) did not lead automatically to open and free migration. In the absence of overtly racebased discriminatory policies, Canadian officials in the early 1950s required migrants from the People's Republic of China to produce an additional set of costly medical exams. This paper explores the impact of this targeted medical discrimination against Chinese migrant families. It investigates the manner in which medical tests were structured and looks specifically at how government officials varyingly understood the uses, and the reliability, of the results over two decades of immigration reform.

Abstract:

La fin de ce qu'il est convenu d'appeler la « Période d'exclusion des Chinois » au Canada (1885-1947) n'a pas automatiquement mené à une migration ouverte et libre. À défaut de politiques discriminatoires ouvertement fondées sur la race, les fonctionnaires canadiens du début des années 1950 exigeaient néanmoins des migrants de la République populaire de Chine une série supplémentaire d'examens médicaux coûteux. Le présent article traite des effets de cette discrimination particulière contre les familles de migrants chinois. Il étudie la structuration des examens médicaux et analyse spécifiquement les interprétations diverses qu'en ont tirées les fonctionnaires quant à l'emploi et à la fiabilité des résultats pendant une période de vingt ans de réforme de l'immigration.

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