Abstract

Abstract:

The growth and specialization of Cuba's economy since the end of the 18th Century and while slavery was maintained has been studied extensively, but there are perspectives that enjoy little research. One of them, important for its socio-demographic implications, is the linking of economic processes and the settlement and colonization of the island, which took place in parallel, and the consequent regionalization of its offer. This article proposes a preliminary analysis of the topic, for which it proposes a methodology consisting of observing the changes in the main production of each of the regions in which the territory was divided in the census years and preparing a planimetry. The study carried out thus concludes that the specialization was not a linear process, it underwent transformations in time determined by the relative endowment of factors, the effect of international demand and the comparative advantage of the different island areas. The most outstanding thing is that the areas in which coffee was prioritized were the most affected by the extension of the sugar industry, due to the reasons mentioned, but also because in the western half of the country they shared the same spaces.

Resumen:

El crecimiento y especialización de la economía de Cuba desde finales del siglo XVIII y mientras se mantuvo la esclavitud ha sido profusamente estudiado, pero hay perspectivas relevantes que gozan de poca investigación. Una de ellas, importante por sus implicaciones espacio-demográficas es la vinculación de los procesos económicos, poblamiento y colonización de la isla, que discurrieron en paralelo, y la consiguiente regionalización de su oferta. Este artículo propone un análisis preliminar del tema, para lo que plantea una metodología consistente en observar los cambios en la producción principal de cada una de las regiones en las que se dividió el territorio en los años censales y elaborar una planimetría. El estudio así efectuado permite concluir que la especialización no fue un proceso lineal, experimentó transformaciones en el tiempo determinadas por la dotación relativa de factores, el efecto de la demanda internacional y la ventaja comparativa de las distintas áreas insulares. Lo más destacado es que las zonas en la que se priorizó el cultivo de café fueron las más perjudicadas por la extensión de la industria azucarera, debido a las razones referidas, pero también a que en la mitad oeste del país compartieron los mismos espacios.

Résumé:

La croissance et la spécialisation de l'économie cubaine depuis la fin du XVIIIème siècle et pendant la période de l'esclavage ont été abondamment étudiées, même si certains de leurs aspects restent encore inexploités. Parmi ces zones d'ombre, on peut penser à la corrélation – importante pour ce qu'elle implique au niveau de l'espace et de la démographie – entre les processus économiques et le peuplement (et colonisation) de l'île, qui eurent lieu de manière concomitante, ainsi qu'à la régionalisation subséquente du marché cubain. Cet article propose une première analyse de ce thème, afin d'établir une méthodologie cohérente portant sur les changements observés dans la production principale de chacune de ces régions, nées du découpage territorial effectué pendant les années de recensement, et en vue d'élaborer une planimétrie. Notre étude permet de conclure que la spécialisation ne fut pas un processus linéaire et qu'elle engendra des transformations dans le temps qui furent motivées par l'apparition de facteurs externes, par la demande internationale et les avantages divers et variés de différents espaces insulaires. Il est intéressant de noter que les secteurs qui priorisèrent la culture du café furent les plus touchés par le développement de l'industrie sucrière par exemple, du fait des raisons précédemment évoquées, mais également que dans la moitié ouest de l'île les deux types de production agricole étaient présents.

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