Abstract

Abstract:

Little has been written about Acadian volunteers to the Canadian Expeditionary Force (CEF) during the First World War. This article offers a detailed profile of the volunteers of the 165th (Acadian) Battalion, created as part of a larger national initiative in 1916 to boost recruiting by appealing to specific regional and ethnic identities. However, recruiting for this unit fell short, as it did across Canada in 1916, and it was disbanded in 1917. The 885 volunteers were largely drawn from Francophone counties in New Brunswick and Nova Scotia. Longitudinal analysis linking them to their military records and the 1911 Canadian Census provides detailed information about their origins, occupations, and family situations. The volunteers were broadly representative of Acadian rural society, but disproportionately drawn from highly mobile and single young men from southeastern New Brunswick who had moved to Moncton in search of work. Comparing them to volunteer members of the 22nd (French Canadian) Battalion and the CEF as a whole provides new insights into the difficulties of voluntary recruitment for the CEF.

Abstract:

On n'a guère écrit au sujet des Acadiens qui se sont engagés volontairement dans le Corps expéditionnaire canadien (CEC) pendant la Première Guerre mondiale. Le présent article trace un portrait détaillé des volontaires du 165e Bataillon (acadien), créé en 1916 dans le cadre d'un vaste projet national destiné à stimuler le recrutement en suscitant l'intérêt de groupes dotés d'une identité régionale ou ethnique particulière. Le recrutement pour cette unité s'est cependant tari, comme ce fut le cas dans tout le Canada en 1916, de sorte que l'unité a été démantelée en 1917. Les 885 volontaires provenaient en grande partie des comtés francophones du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse. Une analyse longitudinale les liant à leur dossier militaire et au recensement du Canada de 1911 donne des renseignements détaillés sur leur origine, leur profession et leur situation familiale. Les volontaires étaient largement représentatifs de la société rurale acadienne, mais il s'agissait de manière disproportionnée de jeunes hommes célibataires, très mobiles, provenant du sud-est du Nouveau-Brunswick qui avaient déménagé à Moncton pour y trouver du travail. La comparaison de ces volontaires à ceux du 22e Bataillon (canadien-français) ainsi qu'au CEC dans son ensemble donne un nouvel éclairage sur les difficultés entourant le recrutement de volontaires pour le CEC.

pdf

Share