Abstract

Abstract:

Exploitative working conditions in the factories of developing countries like Bangladesh have fueled scholarly arguments for linking labour governance through trade/economic cooperation agreements/arrangements. This article argues that despite rich theoretical analyses of the structural form of these trade/economic-labour linkage mechanisms, less attention has been paid to the conceptualizations of “the social,” which tend to be narrow. These conceptualizations yield a restrictive approach to labour governance, maintaining a sharp difference between fundamental and redistributive approaches to transnational labour law. This approach may focus only on workers engaged in exporting sectors; defend individualized, civil, and political rights; weaken the participation of non-state actors in factory monitoring; and accentuate voluntary forms of corporate responsibility. Referring to some of the challenges in the transnational governance mechanisms launched after the collapse of Rana Plaza, this article argues that it is necessary to consider the aggregate effects of labour deregulation and the distributional problems of labour.

Résumé:

La présence de conditions de travail abusives dans les usines de certains pays émergents, tels que le Bangladesh, ont alimenté les argumentaires scientifiques reliant la gouvernance du travail et les accords/arrangements de coopération commerciale et économique. Cet article soutient que, malgré de riches analyses théoriques sur la forme structurelle de ces mécanismes de maillage commercial et économique, une attention subsidiaire a été accordée aux conceptualisations du « social », qui tendent à être limitées. Ces conceptualisations aboutissent ainsi à une approche restrictive de la gouvernance du travail et maintiennent une nette différence entre les approches fondamentales et redistributives du droit transnational du travail. Cette approche peut se centrer uniquement sur les travailleurs engagés dans les secteurs exportateurs, défendre des droits individuels, civils et politiques, affaiblir la participation des acteurs non étatiques dans le contrôle des usines et accentuer des formes volontaires de responsabilité des entreprises. En référant à certains des défis relatifs aux mécanismes de gouvernance transnationaux lancés à la suite de l’effondrement de Rana Plaza, cet article soutient qu’il est nécessaire de considérer les effets globaux de la dérèglementation du travail et les problèmes de répartition du travail.

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