Abstract

Abstract:

This study examines the role of listeners’ native language (L1) background in judgments of comprehensibility (ease of understanding) for speakers from same and different L1 backgrounds, to determine the extent of a shared second language (L2) comprehensibility benefit. Forty L2 English speakers from Mandarin, French, Hindi, and English backgrounds (10 per group) listened to speech samples from 30 L2 English speakers from Mandarin, French, and Hindi backgrounds (10 per group). Listeners first evaluated each speaker’s comprehensibility and provided verbal reports indicating their reasons for each rating. To estimate pronunciation influences on comprehensibility, listeners then rated each speaker for four speech measures (segmental and word stress errors, intonation, speech rate). Results revealed that different speech measures were associated with comprehensibility ratings for different listener–speaker groups, and that a match in L1 background accounted for additional unique variance in comprehensibility ratings, but only for the Mandarin listeners and speakers. Verbal reports indicated that listeners more often considered L1 a benefit when rating speakers from their own L1 and a detriment when evaluating speakers from a different L1. Findings overall point to small effects of shared L1 background on comprehensibility, suggesting alternative priorities for teaching and researching comprehensible L2 speech.

Résumé:

Les auteurs étudient le rôle des antécédents linguistiques en langue maternelle (L1) des auditeurs dans leurs jugements quant à la compréhensibilité (facilité de compréhension) des locuteurs possédant les mêmes antécédents et des antécédents différents en L1, en vue de déterminer l’importance de l’avantage du partage d’une langue seconde (L2) à cet égard. Quarante locuteurs de l’anglais L2 possédant des antécédents en mandarin, en français, en hindi et en anglais (10 par groupe) écoutent les échantillons parlés de 30 locuteurs de l’anglais L2 possédant des antécédents en mandarin, en français et en hindi (10 par groupe). Les auditeurs évaluent d’abord la compréhensibilité du discours de chaque locuteur et exposent oralement les raisons de leur notation. Pour estimer l’incidence de la prononciation sur la compréhensibilité, les auditeurs notent ensuite chaque locuteur à l’égard de quatre critères d’évaluation du discours (erreurs de découpage sémantique et d’accentuation des mots, intonation et débit). Les résultats révèlent que des critères d’évaluation du discours différents sont associés aux notes relatives à la compréhensibilité selon les groupes auditeur-locuteur et que la parité des antécédents en L1 explique une portion supplémentaire unique de l’écart dans les notes relatives à la compréhensibilité, mais seulement dans le cas des auditeurs et des locuteurs du mandarin. Les exposés oraux indiquent que les auditeurs considèrent plus souvent la L1 comme un avantage lorsqu’ils évaluent les locuteurs de leur propre L1 et comme un inconvénient lorsqu’ils évaluent les locuteurs d’une L1 différente. Dans l’ensemble, les constatations des auteurs convergent vers l’existence d’une faible incidence d’antécédents partagés en L1 sur la compréhensibilité, ce qui ouvre la voie à d’autres priorités dans l’enseignement des L2 et la recherche sur la compréhensibilité du discours en L2.

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