Abstract

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Cet article examine comment on s'est appuyé sur un idéal sexué de la famille de classe moyenne pour relocaliser de « bons citoyens », selon la définition administrative, d'un quartier de taudis aux multiples dimensions et pourtant diabolisé de St. John's dans les années 1950 et 1960. Nous soutenons que, sous le couvert du reaménagement urbain, les notions de « bons citoyens » et de « bonnes familles » ont été redéfinies en fonction du sexe et de la classe par les critères d'admissibilité à de nouveaux logements subventionnées. Nous avons constaté qu'au départ seules certaines familles du noyau central de la ville répondaient aux critères d'obtention d'un nouveau logement. Pour conclure, nous étudions les implications du réaménagement urbain à St. John's pour les recherches historiques sur la modernité et sur l'élimination des taudis.

Abstract:

This article investigates how gendered middle class family ideals were used to relocate administratively defined "good citizens" from a multidimensional yet often demonized "slum" neighbourhood in St. John's in the 1950s and 1960s. We argue that under the guise of urban renewal, notions of "good citizens" and "good families" were reconstructed along gendered and class lines through housing eligibility criteria for new subsidized housing projects. Our findings show how housing eligibility criteria initially rehoused only specific families from the inner city area. We conclude by discussing the implications of urban renewal in St. John's for historical work on modernity and on slum clearance.

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