Abstract

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Cette étude examine la communauté acadienne de Beaubassin en vue de mieux comprendre sa hiérarchie sociale et les relations entre les colons et leurs voisins mi'kmaq jusqu'en 1751. Depuis longtemps, Beaubassin est la communauté acadienne la moins connue à cause de sa distance de la capitale coloniale, Port-Royal, et parce que ses registres paroissiaux sont lacunaires. Une analyse des réseaux sociaux peut toutefois apporter un nouvel éclairage. Les auteurs étudient des familles sur plusieurs générations et jettent un regard neuf sur un procès pour sorcellerie et la présence des Amérindiens, pour constater que Beaubassin était une communauté de plus en plus complexe et que ses liens avec les Mi'kmaq étaient plus importants qu'on ne le croyait jusqu'ici.

Abstract:

This article examines the Acadian community of Beaubassin with a view to better understanding its social hierarchy and the relationships between colonists and their Mi'kmaq neighbours during the period up to 1751. Beaubassin has long been the least understood Acadian community, due in part to its distance from the colonial capital at Port Royal and also because its parish registers are not complete. However, social network analysis can provide new insights. The authors study families across generations, re-interpret a local witchcraft trial, and take a fresh look at the presence of Aboriginal peoples, determining that Beaubassin was a community of growing complexity and with stronger connections to the Mi'kmaq than previously understood.

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