Abstract

Abstract:

Cognates are known to facilitate second language acquisition and use, as learners tend to assign to a new L2 word the meaning of a similar L1 word. Consequently, for L2 tests that rely largely on lexical items, performance may prove inflated for examinees whose L1 shares many cognates with the language being tested. This article examines the possibility of L1 bias on the Peabody Picture Vocabulary Test (PPVT), a well-established measure of receptive vocabulary knowledge in English. To investigate if performance on the PPVT is affected by cognates, we tested 293 speakers of French and 150 speakers of Polish, since those two languages differ markedly in the number of cognates they share with English. After demonstrating that both groups yield clearly distinct response patterns, descriptive and multivariate statistics confirmed that cognate items enhance test performance: the items with the highest score difference in favour of a language group overwhelmingly consist of cognates for that group only. Mantel-Haenszel and logistic regression show that items that are cognates for one of the two groups are more likely to show differential item functioning than the average items. The results suggest that scores on L2 vocabulary-based tests could be biased by the presence of cognates with the examinee's first language.

Résumé:

Les congénères interlinguaux sont connues pour faciliter l'acquisition et l'usage d'une langue seconde (L2), les apprenants ayant tendance à attribuer à un mot nouveau dans une langue seconde le sens d'un mot semblable de la langue première (L1). Il s'ensuit que, dans les tests en L2 qui reposent en grande partie sur les éléments lexicaux, la performance des étudiants interrogés dont la L1 présente de nombreuses accointances avec la langue évaluée risque d'être surestimée. Les auteurs examinent la possibilité d'une distorsion liée à la L1 selon l'échelle de vocabulaire en images Peabody (PPVT), une mesure du vocabulaire compris en anglais qui a fait ses preuves. Afin de déterminer si les accointances influent sur la performance évaluée selon la PPVT, les auteurs testent 293 locuteurs du français et 150 locuteurs du polonais, ces deux langues présentant des différences marquées au chapitre du nombre d'accointances avec l'anglais. Une fois démontré que les deux groupes affichent des profils de résultats clairement distincts, des statistiques descriptives et multivariées confirment que l'existence d'accointances améliore la performance au test: les éléments présentant l'écart le plus important dans les résultats obtenus en faveur d'un groupe linguistique donné consistent en très grande majorité en accointances qui concernent uniquement ce groupe. La méthode de Mantel-Haenszel et la régression logistique révèlent que les éléments qui sont des accointances pour l'un des deux groupes sont davantage susceptibles d'afficher un fonctionnement différencié que les éléments moyens. Les constatations des auteurs semblent indiquer que les résultats des tests en L2 basés sur le vocabulaire pourraient être altérés par la présence d'accointances avec la langue première de l'étudiant évalué.

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