Abstract

Abstract:

Although Indigenous peoples constitute one of the most socially, economically, and politically marginalized groups in the world, relatively few quantitative social scientists have studied the broader public’s views of this ethnicity globally or in Canada. To help isolate the roots of such attitudes, this research note investigates why ordinary British Columbians decided 1. to vote in; and 2. to vote “yes” on the controversial 2002 Aboriginal Treaty Negotiations Referendum. The essay examines the theoretical literature on attitudes toward ethnic minorities in the abstract, which suggests that support for the measure might have been rooted in various forms of realistic group conflict. To evaluate this theory, the research note next examines data from the April 2002 BC Reid Express Poll as well as official census and voting results. Cross-tabulations of the Reid Poll and Gary King-method ecological-inference analysis of the election statistics indicate that regional and ethnic differences but not individual economic circumstances seem to have motivated much of the conflict over this measure.

Résumé:

Bien que les peuples autochtones constituent l’un des groupes les plus socialement, économiquement et politiquement marginalisés au monde, relativement peu de scientifiques sociaux quantitatifs ont étudié au niveau mondial ou au Canada l’opinion publique sur cette ethnie. Cette note de recherche cherche les racines de ces attitudes en étudiant pourquoi les citoyens de la Colombie-Britannique : 1. ont décidé de participer aux élections et 2. ont voté «oui» sur le controversé Référendum sur la négociation des traités autochtones de l’an 2002. L’essai examine des théories scientifiques générales sur les attitudes à l’égard des minorités ethniques. Cette révision théorique indique que le soutien pour la mesure pourrait être le résultat des conflits réels entre les Premières Nations et les Canadiens d’origine européenne. Pour évaluer cette théorie, la note de recherche examine ensuite les données du sondage Reid Express BC d’Avril 2002 ainsi que du recensement et des chiffres officiels du vote. Les tableaux croisés de l’analyse du sondage Reid et l’analyse écologique des statistiques électorales selon la méthode de Gary King indiquent que les différences régionales et ethniques, mais pas les circonstances économiques individuelles, semblent avoir motivé une grande partie du conflit sur cette mesure.

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