Abstract

Abstract:

This article examines the ways Harriet E. Wilson's autobiographical protagonist Frado interacts with various spaces represented in Our Nig. Specifically, I argue that Frado's attempts to claim subjectivity and agency over herself are contingent upon the architectural spaces she occupies. By identifying several sites as interstitial—that is, as spaces that defy easy categorization—Frado gains some power over her life and resists the oppressive system that limits her to a marginalized position. I further argue that Frado uses interstitial locations to challenge her own interstitial positions, both as an unpaid servant and a free biracial woman of New England.

Résumé:

Cet article examine la façon dont Frado, la protagoniste autobiographique d'Harriet E. Wilson, interagit avec les différents lieux représentés dans Our Nig. Je soutiens, en particulier, que les tentatives de Frado pour affirmer sa subjectivité et son pouvoir d'agir sont tributaires des espaces architecturaux qu'elle occupe. En réalisant que plusieurs endroits sont interstitiels – c'est-à-dire que ce sont des espaces qui défient toute catégorisation simpliste –, Frado acquiert un certain pouvoir sur sa vie et résiste au système d'oppression qui la confine dans une position marginale. Je soutiens de plus que Frado se sert des lieux interstitiels pour remettre en cause ses propres positions difficiles à catégoriser, celles de servante non rémunérée et de femme de race mixte en Nouvelle-Angleterre.

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