Abstract

Cet article met en relation les notions de féminité, de violence et de francophonie. Il s’agira de mettre en lumière la violence plurielle subie par les identités fluides présentes au fil des oeuvres poétiques et romanesques des auteures ivoiriennes Tanella Boni et Véronique Tadjo. Dans ces écritures de l’exil, les personnages refusent ou transgressent les normes établies et, par-là, renforcent la marge dans laquelle le système les place du fait de leur genre ou de leurs choix de vie. Ce travail montre en quoi ces personnages deviennent problématiques pour l’ordre établi et de quelle manière leur fluidité donne au texte une note contestataire au féminin.

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