Abstract

Abstract:

The global Indigenous rights movement, born in the mid-1970s, found its primary inspiration in the Third-Worldism espoused by anti-colonial leaders over the previous decades. The leadership of both the World Council of Indigenous Peoples (wcip) and the International Indian Treaty Council (iitc), the two flagship organizations of the movement, drew on Pan-Africanism and decolonization in order to promote the rights of Indigenous peoples to self-determination. The two organizations, however, applied the logic of decolonization in different ways. The iitc consciously adopted the discourse of decolonization in order to seek leverage from the Third World voting bloc and gain recognition for new and independent nations at the United Nations. The wcip wished to adapt the decolonization movement, not only by extending it geographically, but also by shifting it conceptually, in order to challenge the use of the nation state as the basic structure of global politics.

Résumé analytique:

Le mouvement mondial de défense des droits des peuples autochtones, né au milieu des années 1970, a été principalement inspiré par le tiers-mondisme promu par les dirigeants anticoloniaux au cours des décennies précédentes. La direction du Conseil mondial des peuples indigènes (CMPI) et celui du Conseil international des traités indiens (CITI), les deux organisations vedettes du mouvement, se sont appuyés sur le panafricanisme et la décolonisation afin de promouvoir le droit à l'auto-détermination des peuples autochtones. Ces deux organismes, cependant, ont employé la logique de la décolonisation de différentes façons. Le CITI a délibérément adopté le discours de la décolonisation afin de mobiliser le bloc de vote du tiers monde et afin d'aider les nouvelles nations indépendantes à se faire reconnaître par les Nations Unies. Le CMPI a voulu contester l'idée que les états-nations doivent constituer la structure de base de la politique internationale. Pour ce faire, le CMPI a essayé d'adapter le mouvement de décolonisation en le répandant géographiquement et en le décalant de façon conceptuelle.

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