Abstract

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L’approche canadienne dominante à la réhabilitation des contrevenants, le modèle risque-besoins-réceptivité (RBR), requiert l’évaluation de la chance de récidivisme des contrevenants et leurs besoins criminogènes (c.-à-d. évaluations des risques/besoins). Cette étude examine les évaluations des risques/besoins utilisées régulièrement par les services correctionnels canadiens et compare leurs étiquettes de catégories de risque. Tous les services canadiens utilisent un outil des risques/besoins pour le récidivisme général; la plupart utilisent des outils spécifiques aux crimes sexuels et quelques-uns utilisent des outils spécifiques à la violence conjugale. Il y avait, par contre, une diversité importante en matière de noms, de numéros et de significations des étiquettes de catégories de risque. Ceci pourrait entraîner différentes réponses face à la même personne, et ce, basé seulement sur la version de l’outil de risque utilisé dans un service spécifique. Nos résultats suggèrent qu’une attention accrue à la signification des étiquettes de catégories de risque pourrait faire en sorte que les contrevenants reçoivent des réponses les plus appropriées et justes de la part des services correctionnels.

Abstract:

The dominant Canadian approach to offender rehabilitation, the risk-need-responsivity (RNR) model, requires assessing offenders’ likelihood of recidivism and their criminogenic needs (i.e., risk/need assessments). The current study examines the risk/need assessments routinely used in Canadian corrections and compares their risk category labels. All Canadian jurisdictions used a risk/need tool for general recidivism, most used sex-crime-specific tools, and a few used tools specific to intimate partner violence. There was, however, considerable diversity in the names, number, and meaning of the risk category labels, which could result in different responses to the same individual based solely on the version of the risk tool used in any specific jurisdiction. Our results suggest that increased attention to the meaning of risk category labels could facilitate offenders receiving the most appropriate and fair correctional responses.

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