Abstract

Abstract:

Racist caricature dominated the earliest newspaper comic strips (from 1895 to 1910). A closer look at strips by James Swinnerton and, especially, George Herriman, however, shows how these conventions could be manipulated to express a black comic sensibility—a sensibility that produced dark laughter by plumbing the ironic depths of American race relations.

Résumé:

Les caricatures racistes occupent l'essentiel de l'espace que les journaux ont consacré aux premières bandes dessinées, entre 1895 et 1910. En étudiant de près les dessins de James Swinnerton et, en particulier, de George Herriman, on s'aperçoit toutefois que les conventions pouvaient être manipulées afin d'exprimer une sensibilité comique noire—une sensibilité capable de susciter un rire sombre en sondant les profondeurs ironiques des relations interraciales aux États-Unis.

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