Abstract

Abstract:

Après des décennies d'une intense immigration dans la vallée du Bas-Saint-Jean, les Malécites, le peuple autochtone de ce bassin versant, eurent des difficultés à habiter la partie sud de leur territoire. Les Malécites réussirent cependant à maintenir leur attachement culturel au cours inférieur du fleuve, aux lacs et à la côte grâce à la technologie de l'écorce de bouleau et par la pratique de la pêche. De plus, leur mémoire historique offrait d'autres récits que ceux de dépossession et évoquait un paysage aquatique où les modes de vie autochtones coexistaient avec les sociétés au Nouveau-Brunswick. Et les dirigeants autochtones obtinrent deux petites réserves à The Brothers (baie de Kennebecasis) et à Oromocto, même si certaines familles malécites choisirent de vivre à l'extérieur des villages de leur réserve.

Abstract:

After decades of intense immigration to the Lower St. John River Valley, the Maliseets, the Indigenous people of this watershed, struggled to inhabit the southern portion of their homeland. The Maliseets, though, successfully retained their cultural attachment to the lower river, the lakes, and the coast through birchbark technology and fishing. Their historical memory also provided alternative narratives to dispossession and conveyed a waterscape where Indigenous lifestyles coexisted with societies in New Brunswick. And while some Maliseet families chose to live beyond their reserve villages, Indigenous leaders secured two small reserves at The Brothers (Kennebecasis Bay) and Oromocto.

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