Abstract

Abstract:

This paper examines inter-bureaucracy tension, negotiation, and resolution in the case of the oversight of beverage room sanitation in Ontario in the 1930s and 1940s. Both the Liquor Control Board of Ontario (LCBO) and various public health authorities claimed authority over the health status of public drinking spaces. But the LCBO had legislative priority. The ensuing debates regarding health and cleanliness linked issues of beverage room glass sanitation to a biopolitical approach to public drinking. Developing a more scientifically sophisticated approach to beverage glass cleaning required a balancing of administrative priorities. Perfect sanitation was expensive and complicated, and the LCBO’s mandate demanded attention to the financial viability of beverage rooms. The LCBO needed to forge a trade off between safety and viability, while maintaining a public drinking system that dissuaded illegal drinking. The subsequent compromise in beverage room glass sanitation tied contemporary chemical sanitizers to the challenging economics of depression-era beverage room management.

Reésumé:

Cet article examine la tension interbureaucratique, la négociation et la résolution du cas de la supervision de l’assainissement des débits de boisson en Ontario dans les années 1930 et 1940. Aussi bien la Régie des alcools de l’Ontario (LCBO) que les différentes autorités de santé publique ont revendiqué l’autorité sur le contrôle sanitaire des lieux de consommation publique. Mais la LCBO avait une priorité législative. Les débats qui ont suivi sur la santé et la propreté ont lié la question de la désinfection des verres dans les débits de boisson à une approche biopolitique de la consommation d’alcool en public. L’élaboration d’une approche plus scientifique et plus sophistiquée pour le nettoyage des verres exigeait un équilibrage des priorités administratives. La désinfection parfaite était couteuse et compliquée, alors que le mandat de la LCBO exigeait qu’elle s’assure de la viabilité financière des débits de boisson. La LCBO devait donc trouver un compromis entre la sécurité sanitaire et la viabilité financière, tout en maintenant un système de consommation publique dissuadant la consommation illégale. Ce compromis quant à la désinfection des verres dans les débits de boisson a associé les désinfectants chimiques contemporains aux défis économiques de la gestion de ces établissements durant la dépression.

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