Abstract

Abstract:

In the late nineteenth century, politically powerful residents of Sydney, Nova Scotia, launched a campaign to remove from King’s Road a small Mi’kmaw community that refused to surrender its urban tract and move outside of the city. An Indian Act, amendment of 1911 made possible a federal Exchequer Court hearing, which, after gathering testimony from witnesses in support of and opposed to relocation, was empowered to decide the fate of the King’s Road Reserve. This paper highlights the court’s transcript to explore twentieth-century colonialism as it unfolded in an urban setting. It considers how formative negative stereotypes of First Nations femininity were in the shaping of a colonial policy that assumed that Indians—particularly women—were a detriment to urban progress.

Abstract:

À la fin du 19e siècle, des résidents de Sydney, en Nouvelle-Écosse, qui jouissaient d’un grand pouvoir politique, ont lancé une campagne visant à chasser de King’s Road une petite communauté micmaque qui refusait de céder son lot en zone urbaine et de déménager à l’extérieur de la ville. Une modification apportée en 1911 à la Loi sur les Indiens a permis la tenue d’un procès fédéral à la Cour de l’Échiquier du Canada qui, après avoir réuni des témoignages favorables et hostiles au déplacement, a reçu le pouvoir de décider du sort de la réserve de King’s Road. Cet article utilise la transcription du procès pour étudier le colonialisme du 20e siècle en train d’éclore en milieu urbain. L’auteur observe la façon dont les stéréotypes négatifs de la féminité des Premières Nations ont été déterminants pour la mise en place d’une politique coloniale qui tenait pour acquis que les Indiens, et spécialement les femmes, formaient un obstacle au progrès urbain.

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