Abstract

Abstract:

Given the linguistically diverse instructor and student populations at Canadian universities, mutually comprehensible oral language may not be a given. Indeed, both instructors who are non-native speakers of the language of instruction (NNSLIs) and students have acknowledged oral communication challenges. Little is known, though, about how the NNSLI population perceives its ability to teach in a second language (L2). This paper presents results pertaining to one part of a larger, exploratory study that investigated how NNSLI instructors perceive their ability to teach in their L2. Teachers' perceptions of themselves as able classroom teachers, referred to as teachers' sense of efficacy (Bandura, 1997; Woolfolk Hoy & Burke-Spero, 2005), are important for their potential positive impact on student learning. To examine how NNSLIs perceive their language ability to shape their classroom teaching, data were collected through semi-structured interviews with participants (n = 14) from English- and French-medium Canadian universities. Thematic analyses of the interview data revealed that self-perceptions of language ability influence instructional strategy choices. In addition, NNSLIs described going to great lengths to prepare their language for teaching and emphasized that this extra layer of teaching preparation is especially time-consuming. Results and implications are discussed.

Résumé:

Résumé : Etant donné la diversité linguistique des populations enseignantes et étudiantes des universités canadiennes, une langue orale compréhensible par tous ne va pas toujours de soi. En effet, tant les enseignants locuteurs non natifs de la langue d'enseignement (LNNLE) que les étudiants ont admis qu'il y avait des défis de communication orale. On en sait peu, par contre, sur la manière dont la population LNNLE perçoit son habilité à enseigner dans une langue seconde (L2). Cet article présente des résultats liés à une partie d'une étude exploratoire plus importante, laquelle enquête sur la manière dont les enseignants LNNLE perçoivent leur habilité à enseigner dans leur langue seconde. La manière dont les enseignants perçoivent leurs compétences en enseignement, identifiée comme étant le sens d'efficacité des enseignants (Bandura, 1997 ; Woolfolk Hoy & Burke-Spero, 2005), est importante quant à l'impact positif qu'elle peut avoir sur l'apprentissage des étudiants. Pour examiner comment les LNNLE perçoivent la manière dont leurs compétences linguistiques façonnent leur enseignement, des données ont été recueillies par l'entremise d'entrevues semi-structurées avec des participants (n = 14) tirés d'universités canadiennes anglophones et francophones. Des analyses thématiques des données des entrevues dévoilent que l'autoperception des compétences linguistiques influence les choix stratégiques en matière d'enseignement. De plus, les LNNLE indiquent qu'ils font d'énormes efforts pour préparer leur langue d'enseignement et soulignent que ce travail additionnel de préparation à l'enseignement est particulièrement chronophage. Les résultats et les implications sont discutés.

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