Abstract

Six provinces canadiennes ont interdit la vente de malbouffe dans les écoles afin d’améliorer la santé des enfants en s’attaquant entre autres à l’obésité. Cette mesure a été appliquée à différents moments et de façons différentes selon les provinces, et l’on observe également des différences à l’intérieur des provinces selon le nombre d’années pendant lesquelles des jeunes ont fréquenté l’école après la mise en place de la mesure. L’auteur de cet article montre, à l’aide d’une analyse de données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, que chaque année pendant laquelle la malbouffe a été interdite est associée à une diminution de l’indice de masse corporelle d’environ 0,05. L’auteur montre également que, chez les élèves qui avaient fréquenté pendant cinq ans ou plus une école où la malbouffe était interdite, l’indice de masse corporelle diminuait de l’équivalent d’environ deux livres pour un individu mesurant six pieds et cinq pouces.

Six Canadian provinces have banned the sale of junk food on school property to address child health issues such as obesity. Differences in the timing of the introduction of provincial policies provide variation in treatment across provinces, and variation within provinces comes from differences across students in the number of years of schooling during which junk food was banned. Using data from cycles of the Canadian Community Health Survey, I find that each year of a junk food ban is associated with a decline of about 0.05 body mass index. Students exposed to five or more years of a junk food ban had lower body mass index equivalent to a decrease of about two pounds for an individual who is five feet, six inches tall.

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