Abstract

In this article, we explore some notable differences between long-term residential care (LTRC) facilities in Canada and Norway. Through the analysis of mealtimes and activities, we show that the observed Norwegian facility follows more routinized, ritualized, and collectivistic organizational formats than the Canadian facility. As well, the medicalized nature of Norwegian LTRC contributes to a greater degree of conformity in ideas and ideals relative to Canadian facilities. We did not observe the same conformity to the patterns and demands of the nursing home organization in the Canadian facility; it appeared to be less driven by and dependent on ideas and procedures from the outside. Consequently, the Canadian facility seemed to be more apt at satisfying the varied social needs of residents. However, lower staffing levels in Canadian LTRC may limit opportunities for collective activities and communal life, while higher staffing levels and a higher level of formal competence in Norway may enhance personalized medical care. Based on observations and research experiences from other Norwegian and Canadian facilities, we think it is possible that greater differences might exist between Canadian facilities with regard to the quality and content of care. Equity for residents in general might be better maintained within and between Norwegian facilities, while services and quality of care may vary significantly in Canada. Facilities in Norway are, in short, more standardized and homogenous; the difference in content and quality tends to be relatively similar from facility to facility.

Nous explorons dans cet article certaines différences remarquables entre des établissements de soins de longue durée (SLD) au Canada et en Norvège. L'analyse de l'heure des repas et des activités nous permet de montrer que l'établissement norvégien étudié suit un modèle organisationnel plus routinier, ritualisé et collectiviste que son pendant canadien. De même, le caractère médical des établissements norvégiens favorisant un degré plus élevé de conformité aux idées et aux idéaux que dans les établissements canadiens, nous n'avons pas observé le même degré de conformité aux modèles et aux exigences organisationnels des maisons de retraite dans l'établissement canadien. Celui-ci nous a paru moins motivé par des idées et des procédures extérieures, et moins dépendant d'elles. Par conséquent, il nous a semblé plus apte à répondre aux besoins sociaux variés des résidents. Il est possible, toutefois, que les niveaux de dotation moins élevés des établissements canadiens limitent les possibilités d'activités collectives et de vie communautaire, alors que, plus élevés en contexte norvégien et associés à des compétences officielles plus élevées également, ils rehaussent les soins médicaux personnalisés. D'après les observations et les recherches effectuées dans d'autres établissements norvégiens et canadiens, nous pensons qu'il existe peut-être des différences plus grandes entre les établissements canadiens quant à la qualité et au contenu des soins. L'équité pour l'ensemble des résidents pourrait être mieux préservée dans les établissements norvégiens, pris individuellement et collectivement, alors que les services et la qualité des soins varieraient significativement au Canada. Bref, les établissements sont plus standardisés et homogènes en Norvège, où le contenu et la qualité des soins tendent à une relative similarité d'un établissement à l'autre.

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