Abstract

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This article explores how Canadian nurses understood care for the elderly in the decades before geriatric/gerontological nursing emerged as a distinct subspeciality. Using articles, editorials, and advertisements published in the Canadian national nursing journal Canadian Nurse, this paper argues that from 1905 until the 1940s, Canadian nurses imagined care for the elderly as part of a wider paradigm of chronic and rehabilitative care, which integrated personal, domestic, scientific, and therapeutic practices. As the population of seniors grew after the Second World War, Canadian nurses joined other health professionals in defining old age as a distinct life phase best understood through the tools of scientific medicine. Embracing geriatric science held some advantages but also made it more difficult for nurses to sustain the integration of personal and scientific care. This article traces the historical shifts in how Canadian nurses approached care for the elderly and, in doing so, contributes to the larger project of making nurses' work and knowledge visible.

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Cet article explore les soins donnés aux personnes âgées tels qu'ils étaient compris par le personnel infirmier au Canada dans les années ayant précédé l'émergence, dans le champ des sous-spécialités distinctes, des soins infirmiers gériatriques ou gérontologiques. En se fondant sur des articles, des éditoriaux et des annonces publiés dans Infirmière canadienne, la revue nationale consacrée aux soins infirmiers, cet article soutient que de 1905 jusqu'aux années 1940, les infirmières canadiennes situaient les soins aux ainés dans le paradigme plus large des soins chroniques et réadaptatifs, lesquels intégraient des pratiques personnelles, familiales, scientifiques et thérapeutiques. Avec le vieillissement de la population, après la Deuxième Guerre mondiale, les infirmières ont adhéré, en même temps que les autres professionnels de la santé, à la définition de la vieillesse voulant qu'il s'agisse d'une phase distincte de la vie que les outils de la médecine scientifique étaient les plus aptes à comprendre. Adopter la science gériatrique présentait quelques avantages, mais cela a compliqué, pour le personnel infirmier, l'intégration continue des soins personnels et scientifiques. Cet article suit les virages empruntés par les infirmières en matière de soins aux personnes âgées dans l'histoire canadienne et, ce faisant, il contribue au projet plus vaste qui consiste à rendre visible le travail et le savoir infirmiers.

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