Abstract

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This article explores the architecture of long-term residential care (LTRC) design in Canada. Because choosing residential care over aging in place is widely perceived as a personal, social, and familial failure, LTRC is fraught with ageist connotations. Relatedly, chronic underfunding and low prestige make many LTRC buildings nearly invisible. Like hotels, university residences, and even summer camps, LTRC buildings try to look residential, but their functional programs are wholly institutional. We examine how these contradictions are legible in Canadian LTRC architecture, drawing on a fictional example—Joan Barfoot's Exit Lines—that demonstrates how the real LTRC buildings we discuss are popularly understood. We also draw on an extensive set of ethnographic notes from a team-based research project for which members visited sites across Canada, with a promise of anonymity. We argue here that LTRC buildings fade into our neighbourhoods and cities (and even budgets), because their gestures to institutional and to suburban architectural vernacular traditions are unremarkable, but that they require attention precisely because of this uneasy ambivalence. We highlight a handful of Canadian buildings whose architects have broken the mould of LTRC design and offered fresh alternatives to argue that home might not be the only or even the best model for designing LTRC.

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Cet article s'intéresse à l'architecture des résidences offrant des soins de longue durée (SLD) au Canada. Parce que la décision de vivre dans un « centre d'accueil » plutôt que de « vieillir chez soi » est largement perçue comme un échec personnel, social et familial, les établissements de SLD souffrent de connotations âgistes. Parallèlement, le sous-financement chronique et le peu de prestige dont ils jouissent les rendent souvent presque invisibles. Et comme c'est le cas pour les hôtels, les résidences universitaires, voire les camps d'été, on s'efforce de donner à leurs bâtiments une allure résidentielle, alors que leur fonctionnement est entièrement institutionnel. Nous examinons ici par quels moyens de telles contradictions se donnent à lire dans l'architecture des établissements de SLD au Canada, à partir de l'exemple fictionnel d'Exit Lines, de Joan Barfoot, qui illustre par le roman la manière dont les établissements réels dont nous parlons sont généralement perçus par le grand public. Nous avons recours également à des observations ethnographiques détaillées et anonymisées, rédigées par une équipe de recherche dont les membres ont visité des établissements partout au Canada. Selon nous, les bâtiments des centres de SLD ont tendance à s'effacer dans nos quartiers et nos villes (et même dans nos budgets) parce que, même quand ils remportent des prix pour leur design, ils ne remettent pas en cause les conventions de l'architecture institutionnelle et suburbaine locale ; et ils exigent notre attention précisément à cause de cette ambivalence déconcertante. La présentation d'un petit nombre de bâtiments pour lesquels les architectes ont cassé le moule habituel et offert des solutions rafraichissantes nous permet d'avancer que l'idée de maison ne serait pas la seule–ni la meilleure–pour imaginer des centres de soins de longue durée.

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