Abstract

résumé:

Cet article porte sur l’importance de l’action oratoire au dix-septième siècle et sur ses différentes acceptions dans les milieux catholiques et protestants. Alors que la théologie protestante se méfie d’une mise en scène trop détaillée du prêche, l’Église tridentine va au contraire magnifier les cérémonies de la parole en chaire. Cette survalorisation de l’actio donnera toutefois l’occasion à divers rhéteurs catholiques de préférer un geste éloquent plus naturel. Les libres penseurs du début du dix-huitième siècle tiendront le même discours en lui donnant un tour plus mordant. Au siècle des Lumières, l’éloquence de la chaire est devenue le théâtre des impostures sacerdotales.

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