Abstract

Cet article discute la manière singulière dont Wajdi Mouawad, dans Anima, imagine une intrigue entièrement prise en charge par le point de vue d’animaux-témoins. À chaque chapitre du roman, le lecteur se trouve en effet introduit dans un monde animal – parent proche des Umwelten du biologiste Uexküll – à partir duquel les faits de l’intrigue lui sont communiqués. Dans cet essai, nous suggérons que l’agentivité attribuée aux animaux permet de compliquer les rôles de sujet et d’objet qui sont d’ordinaires attribués aux acteurs humains et non-humains.

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